En terme de consommation, la France se place au 26ème rang européen, ce qui correspond à un peu plus de 20,6 millions d’hectolitres, soit environ 30 litres par an et par habitant.
Les Français boudaient la bière avec une baisse régulière depuis une trentaine d’années. 2015 a été une année charnière avec une croissance en volume de 3,1%.
Cette hausse est due principalement à deux facteurs : le développement des bières artisanales et la féminisation de la consommation.
Le développement des bières artisanales
Les Français veulent retrouver leurs racines et s’intéressent de plus en plus aux bières de terroir et aux petites brasseries locales qui changent de la bière standard. Le circuit court est lui aussi privilégié dans une démarche de consommation responsable.
La France se situe au 3ème rang européen avec environ 800 brasseries. Soit 2000 marques de bière commercialisées selon 5 circuits différents. Il faut en effet distinguer les brasseries artisanales (production < à 10000 hectolitres), les micro-brasseries (production < à 1000 hectolitres), les fermes brassicoles, les brasseries pédagogiques, et enfin celles qui produisent directement pour un restaurant, ou pour un débit de boissons
La France se situe au 3ème rang européen avec environ 800 brasseries. Soit 2000 marques de bière commercialisées selon 5 circuits différents. Il faut en effet distinguer les brasseries artisanales (production < à 10000 hectolitres), les micro-brasseries (production < à 1000 hectolitres), les fermes brassicoles, les brasseries pédagogiques, et enfin celles qui produisent directement pour un restaurant, ou pour un débit de boissons
La féminisation de la consommation
Selon une étude menée par Brasseurs de France, la part de celles qui déclarent ne jamais boire de bière est en diminution constante. Selon cette enquête, 63% déclaraient en 2014 ne jamais boire de bière contre 59% en 2015.
De plus, la bière aurait des vertus sous sa forme levure de bière (complément alimentaire). Sa teneur en vitamines du groupe B à des effets sur l’équilibre nerveux (B12 – B3), sur la peau et le renouvellement cellulaire (B2-B9), sur l’assimilation des graisses (B3), sur l’éclat des ongles, des cheveux et de la peau (B5), l’association des anticorps (B6), l’assimilation des protéines (B8). Elle favoriserait également la régénération de la flore intestinale.
De plus, la bière aurait des vertus sous sa forme levure de bière (complément alimentaire). Sa teneur en vitamines du groupe B à des effets sur l’équilibre nerveux (B12 – B3), sur la peau et le renouvellement cellulaire (B2-B9), sur l’assimilation des graisses (B3), sur l’éclat des ongles, des cheveux et de la peau (B5), l’association des anticorps (B6), l’assimilation des protéines (B8). Elle favoriserait également la régénération de la flore intestinale.
Il est possible aujourd’hui de faire sa bière soi-même après avoir suivi une formation théorique et pratique : c’est le cas de l’institut français des boissons et de la malterie de Nancy qui enseigne les bases de l’art du brassage mais aussi le département Biotechnologies de l’Université de La Rochelle qui propose depuis 2008 une formation qualifiante et diplômante dans le domaine de la brasserie sous la forme du Diplôme d’ Université (DU) « Opérateur de Brasserie ».
A noter que la consommation à domicile progresse au détriment des débits de boisson et que les achats sont réalisés principalement dans les réseaux de supérettes ou magasins d’alimentation.
vu dans l’Express