Aujourd’hui, bon nombre d’objets sont sous-employés sans parler de ceux qui sont jetés alors qu’ils fonctionnent encore. Internet et l’évolution des nouvelles technologies ont évidemment boosté ce nouveau mode de consommation et favoriser l’implantation d’ un nouveau business model.
Achat, revente, troc, location entre particuliers : des pratiques devenues presque courantes
Les secteurs du service sont aussi concernés avec le co-voiturage, la location de voiture de particulier à particulier, l’auto partage, la location d’appartement, etc :. Qui aurait prêté sa voiture à un inconnu ou sa tondeuse il y a 10 ans, peu de personne tant la notion de possession l’emportait sur le partage ajouté à un mode de fonctionnement inexistant. Cela se faisait entre voisin, aujourd’hui cela peut se faire d’un bout à l’autre de la France. avec l’avènement du web et de plate-forme dédiées, c’est une nouvelle économie qui se développe dont une partie qui change de main (passant de professionnels à particulier)
Le marché mondial de l’économie de partage pourrait atteindre près de 270 milliards d’euros d’ici à 2025, contre 12 milliards aujourd’hui selon le cabinet PwC,. C’est un Français sur deux qui y ont eu recours cette année d’après une étude du Crédoc. Qui constate que la part des produits électroménagers achetés d’occasion est passée de 2,8% à 5,5% entre 2006 et 2011, celle des meubles de 8,2% à 10,1%, celle des produits audiovisuels de 3,2% à 4,5%, et celle des produits de jardinage-bricolage de 3,3% à 4,4%. L’économie de partage a émergé de la rencontre de plusieurs tendances de fond via les nouvelles technologies et de la baisse du pouvoir d’achat en général : la préoccupation écologique arrive en second plan.
De la recherche de la bonne affaire au crowdfunding
Tous les secteurs sont concernés : l’alimentation (direct du producteur au consommateur) avec laruchequiditoui, location d’objets du quotidien avec zilok ou de vêtements avec videdressing, prêt d’objets culturels, de services et de financements de projets avec le crowdfunding ou financement participatif qui permet de faire aboutir des projets d’entreprise sans l’aide des acteurs traditionnels du financement donc les banques. Cela va du simple don au financement participatif en passant par le don en contrepartie (Kisskissbank).
Une nouvelle société de consommation émerge avec une dimension économique, sociale et environnementale. Quel équilibre entre ces éléments ? et que deviennent les acteurs de l’économie (grandes entreprises, banques) dans cette évolution ? Ils devront s’intégrer dans le processus afin de proposer des alternatives de consommation qui restent encore à inventer.