Les dépenses liées à la PLV en hausse
Les stratégies des enseignes de cosmétique comme modèles
« Pour exploiter ce récent relais de croissance, nous explique Xerfi, les spécialistes de la publicité sur le lieu de vente s’appuient sur les débouchés historiques de la PLV, comme les parfums et cosmétiques. » En effet, la promotion de produits dans ces univers sensoriels est souvent orientée haut de gamme grâce à l’utilisation de nouveaux matériaux et techniques récentes et très innovantes. L’auteur nous donne l’exemple de Sephora qui teste régulièrement des dispositifs numériques, comme le « tapis magique » (PLV interactive sur sol en temps réel) ou encore le présentoir à affichage digital (PLV traditionnelle as sortie d’un moniteur et des bandeaux magnétiques permettant la mise à jour des contenus). Néanmoins, si le recours à la PLV numérique a le vent en poupe, elle ne concerne pas l’ensemble des acteurs de la distribution et vient compléter souvent une offre PLV traditionnelle. L’étude nous le précise : « Les deux dimensions de la PLV (digitale et traditionnelle) ne s’opposent donc pas mais se complètent. » Il est en effet fréquent de voir se côtoyer, dans la même vitrine, écrans digitaux, bornes interactives et totems ou présentoirs plus classiques. Un nouveau challenge donc pour les spécialistes de la PLV qui adaptent leurs offres et diversifient leur activité. A titre d’exemple, la société Caméléon group a présenté sa vitrine « Click&See » intégrant l’usage du smartphone lors du salon Marketing Point de Vente au printemps dernier. L’apparition du numérique permettrait à ses acteurs « d’élargir leur activité traditionnelle aux services comme la personnalisation d éléments de PLV et l’installation mais aussi le conseil en systèmes d’information ou en communication digitale. »
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