Les franchiseurs et les franchisés du secteur du meuble ont pu se retrouver lors du salon du meuble de Malines en Belgique qui s’est déroulé à Nekkerhal fin février 2013. A l’occasion de cet évènement, Guido Verberckmoes et Tom Cloet ont partagé leurs impressions dans une interview au magazine Mobihome :
Leur entreprise et leur perspective d’avenir.
Pour Guido Verberckmoes (acheteur), l’entreprise Belrom (Juvo) rachetée à George Devos par Tom Cloet est une entreprise rajeunie et façonnée à son image.
Mais Tom Cloet regrette de ne pas avoir recommencé tout à zéro pour mettre en uvre sa vision personnelle, le coût aurait alors été moindre. Il précise qu’il n’est pas possible de se ‘préparer au marché du meuble’. Les magasins visités lui avaient fait noter un manque d’informations ressenti par le client et un manque d’explications sur les raisons de la différence de prix pouvant concerner une même catégorie de produit. Par exemple, une salle à manger en mélaminé peut être vendue à 1 500 euros, si elle est plaquée, à 2 500, euros et si elle est en bois massif, à 4 500 euros. Il précise que « dans le secteur de l’ameublement aucune norme ne définit ce qui est normal et ce qui ne l’est pas.. »
Guido Verberckmoes approuve le fait que le consommateur a du mal à faire la différence. L’information est un vrai défi pour le futur. Les vendeurs doivent être à même d’expliquer la différence de composition et d’entretien des divers mobiliers et le caractère intemporel du meuble massif Il précise aussi que le manque d’informations entraîne des plaintes de la clientèle. Par exemple pour le cuir, il est connu que cette matière peut ‘faire des plis’, surtout sur les salons. Si le consommateur n’est pas bien averti de ces désagréments il y aura des plaintes qui peuvent être évitées par la remise de brochure d’information.
Une bonne information des vendeurs
Un bon vendeur, bien informé, peut faire la différence. Guido Verberckmoes apprécie que Tom Cloet fasse des efforts en matière de formation de son personnel, car un employé qui connait un produit sur le bout des doigts aura tendance à le proposer au futur client.
Tom Cloet déplore que certains magasins considèrent encore la formation comme une perte de temps. C’est pourquoi son entreprise veut collaborer de manière plus intense et plus sélective avec les distributeurs. Il leur accorde alors l’exclusivité, une meilleure marge et une bonne formation.
Le client à la recherche du meilleur prix.
Guido Verberckmoes reconnait que certains site de revente change le nom d’un produit vendu par un fabricant connu.
C’est pourquoi, précise Tom Cloet, que Belrom ne vend plus à des magasins discount. Le développement des labels permet à chaque type de commerçants de disposer des produits des fabricants.
C’est pourquoi, précise Tom Cloet, que Belrom ne vend plus à des magasins discount. Le développement des labels permet à chaque type de commerçants de disposer des produits des fabricants.
Guido Verberckmoes rappelle que la publicité télévisée est positive. Il faut tout de même faire attention au concept ‘d’origine’. Tous les fabricants belges ne produisent pas toujours en Belgique. Mais, la marque ‘Belgique’ inspire confiance.
Et l’avenir ? La crise est-elle derrière nous ?
Tom Cloet se refuse à nommer ‘crise’ les affaires plus ou moins difficiles et les plus ou moins bons résultats. Il nous précise : « les entrepreneurs, les producteurs ou les détaillants doivent apprendre à vivre avec leur temps ! ».
Guido Verberckmoes l’approuve et précise qu’il n’est pas anormal d’avoir un recul après une dizaine d’année de croissance. D’ailleurs l’époque des soldes de cette année a été meilleure que l’année dernière. Aujourd’hui, les coûts doivent être plus surveillés mais il faut rester tourné vers l’avenir. Dans son entreprise il a déjà rénové le département classique et continu pour ses autres départements.
Guido Verberckmoes l’approuve et précise qu’il n’est pas anormal d’avoir un recul après une dizaine d’année de croissance. D’ailleurs l’époque des soldes de cette année a été meilleure que l’année dernière. Aujourd’hui, les coûts doivent être plus surveillés mais il faut rester tourné vers l’avenir. Dans son entreprise il a déjà rénové le département classique et continu pour ses autres départements.
Le salon de Maline arrive au bon moment, juste après les soldes. On y retrouve un cocktail de fournisseurs de référence et de nouveaux venus.
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