Les avantages de la franchise sont importants pour un porteur de projet : notoriété, assistance, professionnalisme. Par temps de crise encore plus c’est une formule qui rassure.
Un franchisé est un chef d’entreprise indépendant juridiquement. Il a souhaité s’adosser à un réseau pour bénéficier de la notoriété de l’enseigne, du savoir-faire et de l’assistance du franchiseur. Les avantages sont nombreux. Outre qu’il bénéficie d’une notoriété immédiate, le créateur n’est pas seul. Il est assisté par des spécialistes et profite du professionnalisme non seulement du franchiseur, mais aussi de tous les membres du réseau qui se sont installés avant lui.
Il évite ainsi des erreurs qu’il aurait commises s’il avait été seul et gagne de ce fait un temps précieux. Lorsqu’il ouvre son point de vente, le franchisé est directement opérationnel. Et il bénéficie d’outils de communication qu’il ne pourrait vraisemblablement pas financer en étant seul.
Le franchiseur, quant à lui, doit organiser et structurer le dialogue pour profiter de « l’intelligence collective ». Cette synergie des énergies donne le dynamisme et la vraie force de la franchise.
Le franchisé a donc la responsabilité de l’enseigne envers les consommateurs. Il s’agit d’une délégation croisée de responsabilité, le franchisé doit accepter de tenir les promesses de son enseigne. Il est contraint de représenter le concept dans sa globalité pour que chaque franchisé puisse le faire de la même façon et que les promesses faites au client par l’enseigne soit tenues. Il devra suivre les évolutions du réseau, c’est un avantage car il bénéficie des études de marketing qu’il ne pourrait s’offrir s’il était seul.
On peut facilement revendre son entreprise lorsque l’on est franchisé puisque le franchiseur dispose souvent contractuellement d’un droit de préemption, au prix où un autre acquéreur est disposé à reprendre l’entreprise. S’il ne souhaite pas utiliser ce droit, le franchisé peut vendre son entreprise à un autre membre du réseau, à un futur franchisé ou à un entrepreneur qui ne souhaite pas entrer dans le réseau, mais est intéressé par le point de vente.
Profil du franchisé
Un futur franchisé doit avoir la fibre entrepreneuriale et une envie d’indépendance, s’ajoute la notion de partage. Il doit être apte à partager son identité et son expérience avec les autres membres du réseau. D’après une étude réalisée avec le CSA, le franchisé type est un homme de 30- 40 ans, de niveau Bac +2, disposant d’un apport financier minimal qui varie d’un concept à un autre.
Les questions à se poser
Pour choisir un réseau, la première question à se poser est : qu’est-ce que j’ai envie de faire ? L’idéal est que le secteur d’activité où l’on pense pouvoir s’épanouir corresponde avec ses moyens ! Après cette réflexion personnelle, il faut contacter les franchiseurs du secteur en question. Les adhérents de la FFF sont passés par une commission d’admission ; ils se sont engagés à respecter la déontologie. Sur le site de la FFF on trouve toutes les questions essentielles à poser à un franchiseur.
Sur le plan international, la France est le pays où la franchise de produits s’est le plus rapidement développée. L’équipement de la personne notamment a toujours représenté environ 30 % de la franchise. Depuis 5 ou 6 ans, nous constatons une évolution nette du secteur des services avec la création de nouveaux concepts très actuels.
L’étude réalisée avec le CSA nous montre de plus que la crise a été mieux gérée par les franchiseurs et les franchisés que par les entreprises traditionnelles. L’année 2009 s’est plutôt bien comportée et nous avons même la satisfaction de constater une évolution positive.
Réfléchir ensemble pour trouver des solutions c’est la vraie force de la franchise !
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