Une entreprise sur cinq changera de dirigeant dans les cinq ans à venir. Or trop nombreuses sont celles qui pourraient déposer leur bilan faute de repreneur et donc entraîner des pertes d’emplois. Voici donc l’opportunité de se lancer…
Au moment où l’on cherche à dynamiser l’économie, la reprise d’entreprises constitue une ressource non négligeable. Les études indiquent une offre à venir, mais aussi une grande disparité. Actuellement les TPE sont moins prisées que les PME… D’une région à l’autre, les différences sont tout aussi marquantes. Ainsi l’Ile de France est celle où les repreneurs sont les plus nombreux, suivie par le Sud Est, Rhône Alpes et PACA. Enfin les secteurs attirent plus ou moins les repreneurs. Le domaine des technologies retient de nombreux candidats à la reprise, alors qu’il ne représente qu’un dixième des entreprises sur le marché de la reprise.
Les dirigeants qui approchent l’âge de la retraite sont pourtant sereins. Il s’agit d’un optimisme raisonné plus qu’une véritable anticipation. La plupart d’entre eux pense qu’une petite année peut suffire pour préparer leur succession, en cela ils se trompent nettement. Il faut plutôt compter cinq ans pour céder une affaire dirigée depuis plus de dix ans par le même chef d’entreprise. Que l’entreprise soit familiale ou non, des mises à jour sont nécessaires et cela ne se règle pas dans l’urgence. Les dirigeants sont de mieux en mieux informés par leur expert-comptable et se préparent un peu plus en amont. Il y aura lieu par exemple de mener un audit de l’activité, qui permettra de dégager les forces et les faiblesses de l’unité en vue de sa cession.
Et n’oubliez pas que quand vous reprenez une franchise, le savoir-faire, l’enseigne et la clientèle ne partent pas avec le cédant.
Dominique Deslandes