La scolarité est un sujet sensible, les parents ont besoin d’être déculpabilisés et la confidentialité est souvent nécessaire. Les familles doivent surmonter une légère honte de devoir recourir à l’aide extérieure d’une entreprise spécialisée. Alors l’important est de donner confiance dès le premier contact, d’assurer un bon suivi et dédramatiser l’échec. Le marché se développe, il est estimé à 1,5 milliard d’euros et représente un vrai potentiel pour des entreprises qui prennent désormais la place du particulier et du travail au noir.
Au début des années 90 le soutien scolaire est investi par des petites structures, voire même des associations de bénévoles. C’est alors qu’Acadomia voit le jour. Aujourd’hui il est en tête et affiche un volume d’affaires de 31,75 millions d’euros. De nouveaux produits sont sans cesse proposés comme le bilan scolaire, le planning de révisions ou les programmes de conférences sur la gestion du stress…
La concurrence prend sa place. Chaque entreprise cherche à prendre un secteur du marché : Objectifs Maths propose des soutiens collectifs, Complétude des cours particuliers. D’autres se spécialisent plutôt dans la formation à distance, mais elle a ses limites, ainsi Keepschool complète son offre internet par du soutien classique. Le particulier n’est pas disposé à payer une formation qui lui paraît équivalente à ce qu’il trouve dans un livre. Quant aux élèves ils manquent d’autonomie pour profiter pleinement d’une formation en ligne. La proposition est donc de compléter les cours en ligne par un suivi par mail ou par téléphone. Eureka fait quant à elle le choix de se positionner en structure plus modeste avec des prix plus bas (15 € la leçon pour le lycéen). Son atout : l’écoute, qui lui permet de bien s’adapter au besoin du client, aux méthodes que doit acquérir l’élève suivant la demande de son professeur. Ainsi naît la confiance.
Intéressé ? Il existe des franchises. Mais accordez une attention plus grande à un concept de qualité, certes, mais aussi qui prend en compte les déductions fiscales ou à défaut, de bien comprendre pourquoi vous vous écartez de ce choix car le haut de gamme, c’est bien, mais il faut rester dans le prix du marché.