La concurrence exacerbée par la suppression de la Loi Galland, entraîne une ambiance de surenchère à laquelle les supermarchés Match ont décidé de répondre. Il s’agit d’une enseigne forte dans le Nord et l’Est de la France, le long d’un couloir de Mulhouse à Calais, une zone où la situation économique est particulièrement difficile. Le recul de la consommation aurait atteint 5 % dans ces régions en 2005. Si Match représente une part de marché assez faible au national, autour de 0,7 % en juin 2005, sa part dans les régions Nord et Est atteint 3,4 %, dont 8,3 % pour la marée, 5,3 % pour les légumes et 5 % pour la boucherie, ses ponts forts.
Match est surtout reconnue pour la qualité de son rayon frais. La direction du groupe a décidé de donner plus d’initiative aux 6000 salariés de terrain. On revient à la notion de zone de consommation, pour la satisfaction directe du client. Chez Match apparaît la faiblesse du libre service, vont être réintroduites dans les rayons jugés trop tristes, une attractivité plus grande et de la vie grâce à un élargissement des choix, des promotions, etc. 17 catégories de produits ont été créées sur lesquelles travaillent fournisseurs et dirigeants de l’enseigne.
La bataille va aussi concerner les prix, ainsi on a pu constater une progression des ventes de 13 % grâce à la promotion massive menée en janvier sur les produits à marque Match… La direction réfléchit par ailleurs aux économies à réaliser en amont.
Vu dans LSA n° 1942 du 2 mars 2006