1) Un franchiseur X agissant dans les produits mode disait il y a quelques années qu’il avait N franchisés et qu’il n’en avait fermé aucun ou très peu l’année précédente, mais il omettait de dire qu’il en avait fermé beaucoup les années d’avant. Cette information n’était pas sincère dans le cas réel que nous décrivons.
Le franchiseur doit écrire ces informations dans le document d’information précontractuel conforme à la loi Doubin en France ou loi Laruelle en Belgique. Il se trouve que ce franchiseur existe depuis plus de 20 ans, a changé de nom une fois et a connu successivement 3 cycles se terminant à chaque fois par un trop grand nombre d’échecs de franchisés :
b) Recrutement de dizaines de franchisés
c) Mécontentement des franchisés et donc fin du recrutement
d) Fermeture de plusieurs franchises ou fin de contrat amiable ou avec procès
e) Phase de sommeil pour qu’on oublie ces échecs et que les fermetures soient assez anciennes pour ne plus devoir être inscrites dans le DIP
f) Et ce mauvais franchiseur repart en changeant la marque, le nom du dirigeant officiel ! (Dans le cas que nous connaissons, la dernière tentative de démarrage se fait dans un pays voisin car il y a eu précédement, relookage, nouvelle enseigne et nouveau dirigeant)
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