Vous avez décidé de vous lancer dans l’entreprenariat en indépendant ou créer une franchise : une aventure qui se prépare car l’anticipation et la préparation vont limiter les risques et donner toutes les chances de réussite à votre entreprise.
Etablir votre plan d’entreprise
Sur quel secteur vous allez évoluer, quel est son marché sur le plan national, quels sont les concurrents. C’est l’étude de marché qui vous donnera toutes ces informations. C’est bien sûr un coût au départ mais qui vous évitera de vous engouffrer tête baissée sur un secteur en déclin ou hyper concurrentiel.
Vous devrez faire votre business plan ou plan financier. Quels seront les coûts de départ et ensuite de fonctionnement : cela inclut le matériel, le loyer du local, les taxes et cotisations, les salaires. Quelle sera votre marge pour parvenir à absorber ces charges et faire du bénéfice.
Cela vous permettra de définir quelle somme vous devez engager au départ et combien vous devez investir avant même d’avoir gagné le premier centime. Pour cela, rapprochez-vous de professionnels : comptable, fiscaliste. C’est seulement avec ce business plan que vous pourrez obtenir des prêts de la part des organismes financiers.
Vous devrez faire votre business plan ou plan financier. Quels seront les coûts de départ et ensuite de fonctionnement : cela inclut le matériel, le loyer du local, les taxes et cotisations, les salaires. Quelle sera votre marge pour parvenir à absorber ces charges et faire du bénéfice.
Cela vous permettra de définir quelle somme vous devez engager au départ et combien vous devez investir avant même d’avoir gagné le premier centime. Pour cela, rapprochez-vous de professionnels : comptable, fiscaliste. C’est seulement avec ce business plan que vous pourrez obtenir des prêts de la part des organismes financiers.
Choisir la forme juridique de votre entreprise
Vous avez plusieurs options : soit vous lancer votre entreprise sous votre nom propre ou créer une personne morale (société) dont vous serez le gérant ou l’administrateur délégué. Votre comptable saura vous conseiller sur l’une ou l’autre voie car les implications fiscales sont différentes.
Si vous choisissez la personne morale, adressez vous à un notaire pour la rédaction des statuts de la société. Il se chargera aussi de les déposer au greffe du Tribunal de commerce. Le greffe vous communiquera ensuite le numéro de votre entreprise.
Si vous choisissez la personne morale, adressez vous à un notaire pour la rédaction des statuts de la société. Il se chargera aussi de les déposer au greffe du Tribunal de commerce. Le greffe vous communiquera ensuite le numéro de votre entreprise.
Les autorisations préalables
Vous aurez besoin d’autorisations si votre activité concerne le commerce ambulant ou l’exploitation foraine, si vous voulez devenir boucher-charcutier et si vous êtes ressortissant d’un pays en dehors de l’espace économique européen.
.D’autres professions telles que la commercialisation de denrées alimentaires ou alcools nécessitent une déclaration spécifique après le passage au guichet des entreprises.
Votre compte en banque personnel ne peut être utilisé pour votre entreprise. Vous devrez ouvrir un compte spécial auprès de votre banque.Vous devrez aussi être inscrit à une caisse d’assurances sociales pour indépendant
.D’autres professions telles que la commercialisation de denrées alimentaires ou alcools nécessitent une déclaration spécifique après le passage au guichet des entreprises.
Votre compte en banque personnel ne peut être utilisé pour votre entreprise. Vous devrez ouvrir un compte spécial auprès de votre banque.Vous devrez aussi être inscrit à une caisse d’assurances sociales pour indépendant
Les formalités administratives : le guichet d’entreprises et la BCE
Que vous voyez indépendant ou en société, vous devez passer ensuite par le guichet des entreprises. (Les guichets d’entreprises sont des entreprises privées agissant pour le compte des pouvoirs publics). Ils sont habilités à vous informer sur toutes les procédures, formalités et conditions d’accès auxquelles sont soumises les entreprises exerçant leur activité en Belgique. De même, selon la loi du 16/1/2003, toutes les entreprises commerciales et artisanales sont tenues, avant de démarrer leurs activité de se faire inscrire dans sa catégorie à la BCE, la banque carrefour des entreprises.
Le créateur d’entreprise doit prouver qu’il possède les connaissances de gestions de base (expérience professionnelle, diplôme). L’inscription à la BCE permet de démarrer l’activité mais n’autorise pas obligatoirement un démarrage de suite. Si vous commercialiser des boissons alcoolisées ou des denrées alimentaires, vous devrez le déclarer auprès de l’administration communale.
Le créateur d’entreprise doit prouver qu’il possède les connaissances de gestions de base (expérience professionnelle, diplôme). L’inscription à la BCE permet de démarrer l’activité mais n’autorise pas obligatoirement un démarrage de suite. Si vous commercialiser des boissons alcoolisées ou des denrées alimentaires, vous devrez le déclarer auprès de l’administration communale.
Le guichet des entreprises a pour vocation de valider la qualité commerciale de l’entreprise. Il pourra vous délivrer aussi votre identification à la TVA, une carte professionnelle si vous êtes ressortissant d’un pays hors zone européenne.
Il valide les modifications de données pour les entreprises qui ajoutent ou retirent des activités ou changent d’adresse. En cas de cessation d’activité, il est obligatoire de passer par le guichet des entreprises pour radiation.
Il valide les modifications de données pour les entreprises qui ajoutent ou retirent des activités ou changent d’adresse. En cas de cessation d’activité, il est obligatoire de passer par le guichet des entreprises pour radiation.
Les cotisations sociales
Elles sont à payer trimestriellement. Elles donnent droit à des prestations sociales telles qu’ allocation de naissance et allocations familiales, pension de retraite, assurance maladie, assurance en cas de faillite. A noter que tout trimestre commencé est du dans son intégralité. Du point de vue fiscal, elles sont considérées comme charges professionnelles donc déductibles des revenus.
Le calcul des cotisations sociales pour les indépendants est basé sur le revenu net indexé, perçu trois ans auparavant (année civile). En début d’activité, cette règle ne peut s’appliquer et donne lieu pendant les 12 à 15 premiers trimestres civils à des cotisations forfaitaires.
Les indépendants exerçant une activité à titre complémentaire peuvent faire une demande d’exonération provisoire des cotisations à condition que leur revenu professionnel annuel de référence n’excède pas le montant minimum de cette catégorie (1 400 euros).
Le calcul des cotisations sociales pour les indépendants est basé sur le revenu net indexé, perçu trois ans auparavant (année civile). En début d’activité, cette règle ne peut s’appliquer et donne lieu pendant les 12 à 15 premiers trimestres civils à des cotisations forfaitaires.
Les indépendants exerçant une activité à titre complémentaire peuvent faire une demande d’exonération provisoire des cotisations à condition que leur revenu professionnel annuel de référence n’excède pas le montant minimum de cette catégorie (1 400 euros).
Enfin, même si cela n’est pas obligatoire, prendre une assurance complémentaire peut compenser l’insuffisance de la protection sociale (en cas d’accident ou de maladie entrainant une incapacité de travail) et préserver les finances de l’entreprise.