Description de l’activité :
Comment choisir un bon franchiseur ? Des consultants en Franchise, vous expliquent sur quels critères faire votre choix : notoriété, expérimentation, évolution de la gamme de produits, pertinence par rapport à la demande, positionnement du concept…
Point de vue de l’expert :
Jean Samper : Quels sont les critères pour choisir un bon franchiseur ? Il y a 2 types de questions à se poser pour savoir si c’est un bon concept et si le franchiseur fait bien son métier.
Olivier Thiébaut : En résumé, les questions pour apprécier la pertinence du concept sont les suivantes : en premier lieu la notoriété et la réputation. Même si c’est un réseau naissant, il y a forcément une ou plusieurs boutiques pilote. Vérifier si dans sa zone de chalandise, il y a une réputation favorable et une bonne notoriété.
Le deuxième point à vérifier est très important, c’est l’expérimentation du savoir faire. C’est la base d’un concept et il faut en vérifier la pertinence que ce soit en produits ou en services dans son cur de marché.
Le troisième point, c’est de savoir si les produits et les services vont et peuvent évoluer et quelle est la qualité d’innovation. Un concept n’est pas figé, il évolue. Il faut vérifier qu’il y a une pertinence de la gamme de produits et de services au regard de la demande sur ce marché.
En dernier point, c’est pouvoir le situer par rapport à la concurrence. En d’autres termes, quelles sont les différences entre telle et telle enseigne dans le même secteur d’activité.
Olivier Thiébaut : En résumé, les questions pour apprécier la pertinence du concept sont les suivantes : en premier lieu la notoriété et la réputation. Même si c’est un réseau naissant, il y a forcément une ou plusieurs boutiques pilote. Vérifier si dans sa zone de chalandise, il y a une réputation favorable et une bonne notoriété.
Le deuxième point à vérifier est très important, c’est l’expérimentation du savoir faire. C’est la base d’un concept et il faut en vérifier la pertinence que ce soit en produits ou en services dans son cur de marché.
Le troisième point, c’est de savoir si les produits et les services vont et peuvent évoluer et quelle est la qualité d’innovation. Un concept n’est pas figé, il évolue. Il faut vérifier qu’il y a une pertinence de la gamme de produits et de services au regard de la demande sur ce marché.
En dernier point, c’est pouvoir le situer par rapport à la concurrence. En d’autres termes, quelles sont les différences entre telle et telle enseigne dans le même secteur d’activité.
JS : Au niveau des produits et des services, ils doivent répondre à une demande particulière et être adaptés au marché. Comment le vérifier ? Uniquement en regardant le bilan ?
OT : Il est indispensable de faire une étude de marché sur le secteur d’activité. Vous pouvez obtenir les informations par les CCI par exemple et comparer le concept avec ceux des concurrents. Il est plus facile d’observer un existant que de se projeter ce qui n’est pas évident dans les marchés émergents car il n’y a pas de base.
OT : Il est indispensable de faire une étude de marché sur le secteur d’activité. Vous pouvez obtenir les informations par les CCI par exemple et comparer le concept avec ceux des concurrents. Il est plus facile d’observer un existant que de se projeter ce qui n’est pas évident dans les marchés émergents car il n’y a pas de base.
JS : Après les questions à se poser pour savoir si c’est un bon concept, ile faut se poser les questions pour savoir si le franchiseur fait bien son métier de franchiseur. Qu’est-ce que bien faire son métier de franchiseur ?
OT : C’est un point essentiel. Il ne suffit pas d’avoir un savoir faire encore faut-il que le franchisé puisse dupliquer ce concept aussi pertinent soit-il. Il y a des points clé à vérifier pour s’en assurer : la formation initiale et la formation continue pendant toute la durée du contrat qui est très importante parce que le franchiseur m’apporte un complément par rapport à mes compétences et connaissances. Il faut aussi vérifier la transférabilité de son savoir faire : comment va-t-il me l’apprendre, à moi et à mes salariés pour me faire évoluer et être au maximum de ma performance. Vérifier ensuite quel niveau d’assistance il m’apporte : avant et après l’ouverture dans différents domaines, comme financier ou étude de concurrence par exemple. Il doit ensuite m’apporter une aide à travers le réseau à travers la mutualisation afin de m’enrichir de l’expérience des autres franchisés. Tout cela est le rôle du franchiseur qui me permettra d’être performant et qui est aussi important que le concept.
Dominique Van Moerkercke : Je voudrais apporter une précision, on parle beaucoup du rôle du franchiseur mais il y a aussi un rôle important de la part du franchisé. Ce n’est pas unilatéral et le franchiseur a autant besoin de l’avis du franchisé pour avoir des retours et avancer dans le même sens.
OT : C’est un point essentiel. Il ne suffit pas d’avoir un savoir faire encore faut-il que le franchisé puisse dupliquer ce concept aussi pertinent soit-il. Il y a des points clé à vérifier pour s’en assurer : la formation initiale et la formation continue pendant toute la durée du contrat qui est très importante parce que le franchiseur m’apporte un complément par rapport à mes compétences et connaissances. Il faut aussi vérifier la transférabilité de son savoir faire : comment va-t-il me l’apprendre, à moi et à mes salariés pour me faire évoluer et être au maximum de ma performance. Vérifier ensuite quel niveau d’assistance il m’apporte : avant et après l’ouverture dans différents domaines, comme financier ou étude de concurrence par exemple. Il doit ensuite m’apporter une aide à travers le réseau à travers la mutualisation afin de m’enrichir de l’expérience des autres franchisés. Tout cela est le rôle du franchiseur qui me permettra d’être performant et qui est aussi important que le concept.
Dominique Van Moerkercke : Je voudrais apporter une précision, on parle beaucoup du rôle du franchiseur mais il y a aussi un rôle important de la part du franchisé. Ce n’est pas unilatéral et le franchiseur a autant besoin de l’avis du franchisé pour avoir des retours et avancer dans le même sens.
JS : Le métier de franchiseur est donc assez complexe puisqu’il s’agit non seulement de développer un concept mais aussi de le dupliquer, d’assister les franchisés. Ma dernière question est : dois-je me fier aux résultats actuels de cette franchise ou dois-je demander au franchiseur comment il voit l’avenir et l’adaptation de son concept ?
OT : En qualité de consultant, je constate que le franchisé s’inscrit dans le moment présent et demande les éléments d’aujourd’hui. Il a souvent du mal à se projeter alors que c’est un élément très différenciant car les marchés vont évoluer et il est important de voir les capacités d’adaptions du concept dans l’avenir qui peuvent être programmées ou imposées.
OT : En qualité de consultant, je constate que le franchisé s’inscrit dans le moment présent et demande les éléments d’aujourd’hui. Il a souvent du mal à se projeter alors que c’est un élément très différenciant car les marchés vont évoluer et il est important de voir les capacités d’adaptions du concept dans l’avenir qui peuvent être programmées ou imposées.
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