Créer son entreprise, rêve d’enfant ou projet mûri ?

  • Créé le : 05/01/2011
  • Modifé le : 05/01/2011
Le développement du chiffre d’affaires, l’accroissement des parts de marché, l’apparition d’un bénéfice sont des événements économiques nécessaires à la pérennité de l’entreprise, mais non suffisants.

En devenant chef d’entreprise, il va falloir passer d’une certaine situation personnelle à une autre, où, par nature, règnent l’imprévu et l’aléatoire.

Conséquences sur la vie privée

D’abord il faut  prendre en compte les caractéristiques de sa situation présente et vérifier leur compatibilité avec la situation engendrée par la création de l’entreprise. Il est bon de prendre le temps qui convient. N’oublions pas que « Créer en catastrophe conduit généralement à la catastrophe ».

Il est convenu que la famille doit adhérer au projet. Enfin, c’est tellement mieux. Cette adhésion est très importante, en particulier celle du conjoint, qui peut apporter une aide psychologique et matérielle en prenant en charge certaines tâches. La famille sera-t-elle prête à faire certains sacrifices pendant la phase de démarrage de l’entreprise : déménagement éventuel, nouvelles conditions de vie familiale, parfois abandon de certaines dépenses superflues pour le conjoint, les enfants, la maison….? Le créateur doit s’interroger à propos des charges familiales. Il est bon de bénéficier de l’apport par son conjoint d’un salaire régulier suffisant dans l’attente de la montée en puissance de l’entreprise.

D’ailleurs pour ce qui concerne l’apport financier personnel il doit être suffisant pour chercher des financement complémentaires et convaincre des partenaires financiers. Il y a lieu de vérifier si l’entreprise pourra générer, en temps voulu, le revenu minimal vital nécessaire, compte-tenu des charges financières présentes : crédits personnels en cours, pension alimentaire ? etc. Enfin il faut penser à la santé : est-elle compatible avec les exigences du projet ou est-on d’une santé fragile ou incertaine ? 

Motivation et capacités

La seconde étape est consacrée aux motivations pour le projet. On ne crée pas une entreprise sans raison précise.  Il faut donc se poser un certain nombre de questions pour mettre en pratique une idée qui obsède depuis un certain temps. Certaines raisons sont un gage de succès, car il s’agit de motifs impérieux pour lesquels on est prêt à tous les sacrifices. D’autres motivations risquent au contraire de se révéler néfastes pour la bonne préparation du projet, car elles pousseront à monter l’entreprise, quoi qu’il arrive, sans tenir compte de la réalité.

Un porteur de projet doit posséder à la fois  :  une personnalité dont les traits les plus marquants seront adaptés aux qualités nécessaires pour l’activité, mais aussi un potentiel, c’est-à-dire une capacité personnelle d’action, de résistance physique, de solidité psychologique, d’entregent, de débrouillardise, de capacité à rebondir, etc. Cette capacité sera, ou non, suffisante pour faire face aux aléas du démarrage et de la conduite de l’entreprise.

Evidemment des connaissances et compétences techniques, commerciales, de gestionnaire s’avéreront tout aussi indispensables. On pourra par ailleurs vérifier son expérience : les activités antérieures, en particulier professionnelles, peuvent être un atout important si elles sont en relation avec le projet. Le professionnalisme est une condition de succès, de même qu’un tissu relationnel dans le milieu concerné. A l’occasion d’une création, les connaissances et l’expérience acquises demandent, bien souvent, à être complétées par une formation adéquate. A ce stade de la réflexion, on doit être en mesure de déterminer les contraintes inhérentes au projet, qui concernent le produit ou la prestation : sa nature, ses caractéristiques, son processus de fabrication ou de mise sur le marché…

La faisabilité et la viabilité du projet peuvent dépendre également de la législation : de l’existence des contraintes légales (accès à la profession, réglementation relative à la sécurité…). Un long travail de réflexion doit conduire à mettre en évidence ces contraintes, afin d’en prendre bien conscience, de considérer si elles sont surmontables, et de prévoir de mettre impérativement en regard les parades qui s’imposent.

Dominique Deslandes

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