Certaines chaînes textiles sont à la recherche du bon mix pour partager les risques et assurer le développement du réseau. Si certaines enseignes textiles continuent à privilégier les succursales pour la maîtrise qu’elles permettent, d’autres essaient d’introduire des formes de partenariats dont la franchise et la commission affiliation pour accélérer leur développement en économisant les besoins en capitaux. Il s’agit d’optimiser leur présence sur le territoire afin que le maillage soit total mais en laissant les franchisés investir. Parfois les grandes agglomérations héritent des succursales alors que les franchises sont réservées aux plus petites et peuvent constituer de très bons relais.
Les franchiseurs reconnaissent que la connaissance du territoire est un point fort pour le développement d’une unité de vente, or les franchisés sont les champions de la proximité. Ils connaissent mieux leur clientèle et leur région. Il sont surtout très concernés par leur affaire car ils y ont tout investi ; les performances des franchisés sont généralement supérieures à celles des succursales.
Par ailleurs le fait d’intégrer des partenaires franchisés permet à une chaîne de diminuer les besoins financiers, ce qui représente un autre avantage en particulier pour les jeunes enseignes.
Bien entendu l’assistance apportée au franchisé représente un coût. Mais si une marque veut assurer un développement rapide, il est évident que la franchise est le bon moyen. Le seul frein reste donc du côté des banquiers, ils sont actuellement très exigeants, les taux de financement personnel ont été relevés depuis la crise mais c’est encore plus difficile pour un petit succursaliste de grandir.