En quelques décennies, la santé de la planète s’est considérablement dégradée sous l’effet inexorable d’un développement mal maîtrisé.
Dans ce contexte on assiste à la montée des produits écologiques, au respect d’une certaine éthique dans la distribution et à la mise au vert de la plupart des enseignes.
Prise de conscience et bilan
D’ici 2050 la population mondiale pourrait avoir augmenté de 50 % et il faudrait alors tripler la production alimentaire pour nourrir les quelques 10 milliards d’habitants de notre vieille planète, sans parler des dépenses d’énergie déjà inflationnistes.
Pour réagir face à l’urgence d’une situation très inquiétante, le développement durable propose de remettre en phase l’économie et la nature par des mesures à moyen et long terme mais aussi par des changements de comportements au quotidien. Il s’agit donc de refonder l’économie mondiale en s’appuyant sur de meilleures bases sociales et environnementales permettant de » répondre aux besoins actuels de tous les habitants de la planète sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins « .
Partant d’un bilan écologique et humain objectif et anticipatif, le développement durable préconise de nouvelles méthodes de production et de nouveaux réflexes de consommation pour faire face à la progression continue des états industrialisés et à l’accession programmée des pays émergents au niveau occidental.
Deux approches découlent de cette philosophie :
La première (appelée Facteur 4) préconise une vie deux fois meilleure en utilisant deux fois moins de ressources.
La seconde (Facteur 10) propose de décupler la productivité des ressources dans les pays industrialisés d’ici 2050.
La seconde (Facteur 10) propose de décupler la productivité des ressources dans les pays industrialisés d’ici 2050.
Cela conduit à réaliser en priorité des économies dans l’utilisation de l’eau. Au Xxe siècle la consommation d’eau a été multipliée par 7, en raison essentiellement de l’irrigation agricole. D’ici 15 ans elle pourrait encore croître de 40 %, de plus les nappes phréatiques sont menacées par les eaux usées, engrais, pesticides, etc.
De plus il nous faut contrôler toutes les sources de détérioration de la qualité de notre air, en particulier par le rejet de gaz à effet de serre. On assiste à un réchauffement climatique due à la combustion des énergies fossiles : au Xxe siècle la température moyenne est montée de 0,6 °c. Et enfin nous sommes conduits à éviter l’épuisement des sols et des ressources qu’il peut contenir telles que le pétrole ou le gaz, par exemple. L’utilisation poussée d’énergies non renouvelables épuise les gisements.
On parle de réserves de l’ordre d’une cinquantaine d’années… De plus les sols endurent l’invasion des déchets : dans l’Union Européenne on traite près de 2 milliards de tonnes d’ordures ménagères par an dont 40 millions sont classées dangereuses pour l’environnement. Les résultats du dernier sommet international de Johannesburg sur ce thème sont mitigés, pourtant nous sommes nombreux à prendre conscience qu’il faut agir…
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Dominique Deslandes