Crise ou pas, la franchise et le commerce associé continuent de séduire les entrepreneurs. C’est en tout cas ce qu’explique le magazine L’Entreprise dans son numéro de mars 2012 en revenant sur une étude menée par la Fédération Française de la Franchise (FFF) en juillet 2011 qui dresse un panorama précis de ce mode de commerce dans l’Hexagone.
Les résultats sont là. Le contexte économique difficile de ces quatre dernières années ne semble pas avoir calmé les ardeurs des postulants au commerce indépendant organisé. De nombreux réseaux de franchise se créent chaque année et le chiffre d’affaires global du secteur se maintient. Mieux, il progresse. En effet, selon une étude CSA-Banque Populaire, 67 % des franchisés ont réalisé un chiffre d’affaires stable ou en progrès. Ils ne seraient que 27 % à avoir constater une baisse de leur activité. Ils sont 77 % à se déclarer optimiste et reconduisent leur contrat à 89 %.
Qui sont les franchisés ?
L’étude établit notamment le portrait robot du franchisé français. Il s’agirait d’un homme de 46 ans titulaire d’un BAC +2, qui exploite un seul point de vente, souvent aidé par son épouse, pour un revenu annuel net moyen de 35 000 euros. Il bénéficie d’une formation initiale de 56 jours et d’une formation continue de 11 jours en moyenne par an. Le franchisé installé emploie en moyenne 9,1 % et a créé en moyenne 1,8 emplois entre juin 2010 et juin 2011 (pour la moitié des franchisés).
Pourquoi devenir franchisé ?
Selon cette même étude, 26 % des candidats à la franchise évoquent la réputation de l’enseigne. 20 % disent apprécier le suivi et l’assistance prodigués par le réseau. C’est en effet la grande responsabilité du franchiseur : apporter au quotidien de l’innovation et des avantages concurrentiels à ses franchisés. Il doit être capable de rassembler, de motiver, instaurer un climat de confiance et savoir communiquer. Les franchiseurs seraient d’ailleurs 70 % à organiser régulièrement des commissions ou des groupes de travail. La franchise attire tout particulièrement d’anciens salariés (ils seraient 70 %), souhaitant devenir leur propre patron ou ayant perdu leur emploi. Elle attire des candidats désireux de se mettre à leur compte tout en étant soutenu par une structure.
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Audrey, rédactrice AC Franchise