Les loueurs de voiture doivent évoluer et apporter des réponses différentes à leurs clients, il s’agit de s’adapter à une nouvelle mobilité dans un marché de grands comptes.
Eco-conduite, location de deux-roues, véhicule électrique La profession cherche dans la nouvelle approche de la mobilité des relais de croissance, alors que sa clientèle traditionnelle des grands comptes est mature.
Ainsi certains loueurs réfléchissent à la location de deux-roues ou regardent les véhicules électriques. Ils cherchent des relais de croissance face à un plafonnement de leur activité, maintenant que leur clientèle principale de grands comptes est mature.
Pendant plusieurs décennies, ils ont surfé sur une croissance à deux chiffres, puis la vague porteuse s’est ralentie et la crise l’a stoppée. En 2008 et 2009, face à l’effondrement du marché des voitures d’occasion, les loueurs indépendants ont sauvé la situation en prolongeant les contrats, les passant en moyenne de trois à quatre ans : ainsi les clients n’ont pas subi de hausses brutales de tarifs et les loueurs n’ont pas été obligés de brader leurs occasions.
Le résultat s’est traduit en 2009 par une forte baisse (- 16,6 %) des livraisons de véhicules neufs au début des contrats. Mais, en parallèle, les sorties de parcs en fin de contrat ont diminué, si bien que le parc géré par les loueurs est resté stable.
Le risque est maintenant l’arrivée massive d’occasions avec un an de décalage. En même temps, les entreprises ont pris goût à des contrats plus longs parce qu’il autorisent des loyers plus bas et que la meilleure fiabilité des voitures le permet. Pour 2010 le Syndicat national des loueurs de véhicules longue durée (SNLVLD) reste optimiste.
Vu dans Les Echos