Vous savez bien qu’il suffit d’un bon coup de froid pour vendre des doudounes et des tartiflettes, et d’une vague caniculaire pour augmenter votre chiffre d’affaires sur les rayons glaces et maillots de bain. Pourtant la plupart des responsables d’achat ajustent leur stock avec des moyens prévisionnels très empiriques
Bon ou mauvais le temps influence le consommateur. Pour les entreprises les ventes évoluent parfois en fonction du thermomètre, et de mauvaises prévisions peuvent avoir des conséquences financières immédiates.
Aussi des sociétés analysent-elles l’évolution des ventes selon la météo et certains professionnels se sont spécialisés pour conseiller les PME afin de réduire les risques liés à cette météo. Ceux-ci proposent de confronter l’historique des ventes au temps qu’il a fait : température, pluviométrie, ensoleillement, etc. A partir de cette étude, ils établissent un diagnostic précis.L’objectif est de transformer les fluctuations météorologiques en avantages compétitifs.
Ces études de météo-sensibilité par produit, par conditionnement et par région procurent une analyse fine de l’évolution des ventes et un système d’alerte à quatre semaines. En effet les prévisions météo sont de plus en plus précises et on peut se procurer des tendances à peu près fiables à un mois. Cela revient à anticiper l’éventuelle rupture de stock ou l’achat de produits en prévision d’une augmentation des ventes qui n’arrivera pas. Ainsi on sait qu’avec le printemps les ventes de salades, carottes râpées et taboulé augmentent de près d’un tiers. Mais entre une journée à 15 °c ou un beau jour ensoleillé à 22°c, on peut observer une variation de 40 % des ventes Cela vaut la peine de s’y intéresser
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