Les différentes régions de la Suisse peuvent représenter un frein au développement, mais au contraire cela peut permettre de passer d’un territoire à l’autre facilement et de tester des marchés avant de développer une marque dans les pays limitrophes.
En voulant se lancer sur un nouveau marché, un franchiseur devra se demander si la marque et le concept sont déjà connus dans une région dont la langue est différente. Une forte présence publicitaire sera d’ailleurs un atout fort. Il est conseillé de se développer de manière contrôlée en investissant dans des zones limitrophes, où les consommateurs maîtrisent les langues voisines.
Ainsi des enseignes françaises sont souvent connues du public romand sans même avoir engagé de frais de communication. Les chances de succès sont alors plus évidentes et les charges publicitaires moins importantes. Il en est de même si l’on considère les réseaux allemands en suisse alémanique.
La recherche d’un master-franchisé et de candidats à la franchise sera facilitée en suivant la même logique.
De grands réseaux considèrent le marché suisse comme un territoire test et font ici leurs premiers pas sur le marché européen. De plus la Suisse offre un pouvoir d’achat moyen assez élevé qui compense souvent la petitesse du territoire. Les investissements sont limités et rapidement rentabilisés.
La langue joue un rôle prépondérant, avec les modes de consommation associés. Le franchiseur devra passer par l’étape de la traduction systématique de tous les documents, avant de s’établir sur un nouveau marché. Cela lui donne l’expérience du développement international à moindre échelle. Ici des documents en anglais, comme ceux utilisés par les grands réseaux internationaux, sont plus souvent sources d’ambiguïté.
D’après un article tiré de Marketing & Kommunikation