C’est l’acte fondateur du lien entre le franchiseur et le franchisé, il doit faire l’objet d’une analyse sérieuse permettant de vérifier le respect des conditions normales d’exercice de l’activité.
En Suisse le modèle de contrat est issu de juridictions étrangères et doit être adapté aux règles locales. Le texte de référence reste le règlement européen n°2790/1999 du 22 décembre 1999 relatif aux accords verticaux et pratiques concertées.
D’abord il y a le savoir-faire ou know-how, il constitue la prestation de fond du franchiseur. Son contenu et le concept auquel il correspond doivent être décrits de manière claire. Ensuite vous devez trouver dans le contrat les prestations normales d’un franchiseur : la formation, le conseil et l’assistance. Elles doivent être mentionnées avec les précisions telles que la durée, le coût et la prise en charge par le droit d’entrée ou par un financement séparé. Cela est très important pour le financement du projet.
Dans le contrat vous devez avoir mention des conditions d’approvisionnement : est-il assuré par le franchiseur, par un fournisseur imposé, l’exclusivité du franchiseur est-elle totale ou partielle ?… Le secteur d’activité influe évidemment sur ces conditions. D’ailleurs un candidat à la franchise aura tout intérêt à être au courant de la culture du franchiseur, sa personnalité, cela consolidera son analyse au moment de la lecture du contrat.
Derniers éléments à trouver dans ce document : la clause de non-concurrence, elle n’est pas obligatoire mais doit être justifiée et la clause de résolution des conflits, avec clauses d’arbitrage et attribution de compétences à une juridiction. Cette dernière est particulièrement délicate pour les contrats transfrontaliers.
D’après un article tiré de la revue suisse Marketing & Kommunikation