Le Maroc mise sur des réformes structurelles pour lutter contre le chômage. On comprend que les troubles, différents certes, qui secouent la Tunisie et l’Algérie sont partiellement dus à la difficulté des jeunes lauréats de l’enseignement supérieur à trouver un emploi. Le taux de chômage est de 14,20% en Tunisie, 13,80% en Algerie, et c’est plus élevé que la moyenne nationale au Maroc qui est estimé à 9,60% selon le HCP.
Mise en place de réformes gouvernementales
Dans les années 1990 les autorités marocaines ont décidés de miser sur des réformes structurelles (libéralisation, privatisation, mise à niveau de l’infrastructure, etc.) et de ne pas se concentrer sur l’industrie touristique qui n’est pas la plus importante réserve de croissance du pays, mais qui a été longtemps la vitrine principale d’investissement étranger. Entre 2000 et 2009, on constate une énorme transformation de l’économie du pays, le produit intérieur brut a augmenté de 50%, entrainant une nouvelle classe de population moyenne urbaine et consommatrice.
Le PIB marocain est beaucoup plus diversifié que celui de l’Algérie par exemple, qui est basé presque exclusivement sur les exportations d’hydrocarbures. Mais on remarque que le secteur agricole est en baisse et que la croissance gagne en autonomie dans le domaine de l’agriculture. Les services quant à eux représentent 55% des productions annuelles au Maroc. Contrairement a l’Algerie et la Tunisie, le Maroc peut également s’appuyer sur des PME.
Les réserves de croissance de ces prochaines années se trouvent dans les différents plans sectoriels lancés par le gouvernement marocain, en ajoutant a cela, les énergies renouvelables, l’industrie des phosphates où le Maroc détient le leadership mondial, les plans « Maroc Vert », Haliotides, émergence industrielle et la Vision 2020 du tourisme qui constituent quant à elle les principaux gisements cette croissance.
Source : L’année stratégique 2011, Iris
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