Parfois appelé budget de trésorerie, c’est un outil de gestion permettant d’anticiper les difficultés éventuelles de liquidité. Il nécessite réalisme et réajustement mensuel. Mois par mois, le plan de trésorerie donne une idée du solde du compte en banque de l’entreprise. Il reprend les encaissements et décaissements prévus. Le plan annuel est donc un tableau à douze colonnes et d’autant de lignes que l’unité possède de types d’encaissements et décaissements (charges, TVA, etc.).
Il s’agit ici de prévoir des masses et non des sorties et des entrées au centime près. L’expérience doit parler au moment de la création du plan annuel, grâce aux relevés bancaires de l’année précédente, il est possible d’envisager les périodes de baisse de chiffre d’affaires ou de charges importantes. Ce sont les dates réellement prévues d’encaissement qui doivent y être indiquées, elles seront revues régulièrement selon les informations reçues.
L’idéal est d’affiner le plan annuel de trésorerie afin qu’il puisse être fiable pour les deux mois qui viennent. Certaines charges doivent être prises en compte au mois le mois dans le budget d’exploitation alors qu’elles sont versées au trimestre, ce qui peut affecter lourdement la trésorerie ce mois-là. De plus le plan annuel de trésorerie tient compte du toutes taxes et fera apparaître une ligne remboursement de TVA en encaissement et versement de TVA du côté des décaissements.
Ce document peut rassurer vos interlocuteurs financiers car il permet aussi d’évaluer mois par mois votre besoin en fonds de roulement qui lui-même détermine votre besoin de financement à court terme. Il met enfin en évidence les excédents de trésorerie qui peuvent entraîner des placements.
Dominique Deslandes
L’illustration est empruntée à Agnès Bricard
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