L’épilation par la lumière pulsée séduit de plus en plus de femmes grâce à son efficacité, sa technique et son prix inférieur au laser. Cependant, en France – contrairement à ses voisins européens – cette technique est réservée aux médecins esthétiques et aux dermatos. Selon Régine Ferrère, Directrice de La Confédération Nationale de L’Esthétique Parfumerie (CNEP), cette législation est injuste et nuit gravement au développement de la profession.
Les avis divergent…
Selon Régine Ferrère cette technique d’épilation ne nécessite pas de percer la peau et ne demande pas de compétences spécifiques. Toujours selon elle, les esthéticiennes qui passent plus de 563 heures de cours en CAP sur la théorie de la peau, sont en mesure de pratiquer ce genre de techniques. La syndicaliste estime qu’il s’agit uniquement d’argent et nullement d’un vrai danger.
Une technique aussi dangereuse qu’un laser ?
Son avis n’est pas partagé par tout le monde. Certains médecins estiment que la lumière pulsée serait aussi dangereuse que le laser et qu’elle exige donc certaines compétences pour évaluer la qualité de la peau ainsi que les risques de brûlures. Régine Ferrère a déposé un recours devant la Commission européenne, elle dénonce un arrêté de 1962 qui cantonne les esthéticiennes françaises à l’usage de la cire ou de la pince à épiler.