LE SNACKING : UN PHENOMENE DE FOND EN TERMES D’ALIMENTATION ET DE RESTAURATION
La France avait du retard, elle le rattrape très largement aujourd’hui avec une part croissante du snacking qui façonne aussi bien les chaînes et franchises de restauration rapide, alimentaires et boulangères, que les rayons des GMS, et jusqu’au hard discount qui commence à s’y intéresser de près. Il faut dire que le marché a du potentiel : En reprenant les chiffres de Gira Foodservice, il faut savoir qu’un Français prend, en moyenne, 160 repas par an hors du domicile soit l’équivalent de 3 par semaine. La répartition des modes de restauration hors domicile est de 40 % environ pour la restauration rapide et collective et seulement 19 % pour la restauration traditionnelle. Converti en budget, on obtient 570 € par an pour le snacking, 310 € pour la restauration collective et 620 € pour la restauration traditionnelle qui s’explique par un ticket moyen à table plus élevé.
QUELLES SONT LES TENDANCES FORTES DU SNACKING ?
La tendance qui prédomine actuellement est le fast-casual, une restauration rapide haut de gamme et urbaine, gustative et qualitative, qui s’est détournée du sandwich et des burgers habituels. Sur un marché de 850 M€, la répartition des différents segments est intéressante : La cuisine asiatique est en hausse de +17 % de 2010 à 2011, les bars à pâtes de +19 %, les coffee bars de + 7%, les fast-good de +23 %, quant aux segments plus traditionnels comme les boulangeries, sandwicheries et kebab, ils affichent une progression de + 3%. Seuls à la traîne, et même en baisse les cafés et bistrots.
Ce choix de restauration correspond à une évolution du mode d’alimentation, notamment dans le secteur de la RHD. Moins de temps pour déjeuner, un budget prix plus serré, une notion de repas plus fragmentée et plus spontanée tout au long de la journée, notamment par la multiplicité des offres et de leur proximité client plus grande (caisses et corners dédiés dans les magasins, concept mobiles, packaging nomades ). Traversé lui aussi par des revendications de « frais, le bon, le bien », le snacking porte des nouvelles valeurs très loin de l’image de « mal bouffe » qu’il a pu avoir autrefois.
Les chiffres des principales familles de produits à retenir (1)
(1 – Source des chiffres SymphonyR)
(Source : article le supplément sur les tendances du Snacking du magazine Point de Vente d’octobre
2012)
2012)
Lisez aussi d’autres actualités sur le snacking :
Restauration collective et snacking (1ère, partie)
Restauration collective et snacking (2ème partie)
Article mis en ligne par Isabelle, Rédactrice AC Franchise