1- Les relations dans le couple
Il ne peut s’agir que d’un projet commun et des règles de fonctionnent doivent être mis en place et respectées par les 2 protagonistes. En fonction de l’expérience, chacun occupera une fonction précise et bien délimitée dans l’entreprise. Cela évitera le flou avec les employés et les clients.
Dans le cas d’une franchise de restauration rapide, les 2 seront en permanence ensemble alors que dans le cas d’une franchise de service, l’un peut être commercial et l’autre administratif et garder une indépendance partielle dans la conduite de son travail. Bien analyser si vous êtes prêt(e) à passer 24 h sur 24 avec votre conjoint.
2- Protection juridique
Avant 2005, 42% des conjoint (es) travaillaient bénévolement et étaient sans statut. La loi du 2 août 2005 a mis fin à cette situation en obligeant à donner un statut au collaborateur dont le travail dans l’entreprise n’était pas reconnu. Il sera salarié associé ou simple collaborateur et chaque régime garantit une rémunération et une couverture sociale différente. Il est donc indispensable de formaliser le statut dès le début.
3- Protections financières
- la classique séparation des biens
- ou de la participation aux acquêts qui permet de fonctionner en séparation de biens pendant le mariage mais de remettre le patrimoine en commun à sa dissolution quelqu’un soit la cause, décès, divorce…. Attention, ce régime n’existe pas dans tous les pays, voyez un notaire. (ne pas confondre avec la communauté réduite aux acquêts qui est le régime par défaut en France).
Enfin, certains couples n’hésitent pas à quitter leurs emplois pour monter leur entreprise en commun. Il parait parfois prudent que l’un garde son travail pendant quelques mois pour assurer des rentrées d’argent au démarrage de l’entreprise et éviter la catastrophe financière si l’activité n’apporte pas ce qu’ils espéraient. Mais ce n’est pas une règle générale.