La pluie ou les températures ont un impact immédiat sur le comportement d’achat des consommateurs. Selon les domaines, les fluctuations météorologiques expliquent jusqu’à 40% de l’activité annuelles d’une entreprise. CLIMPACT, leader européen de la Business Intelligence Climatique, a analysé l’impact de la météo du mois d’avril sur 305 catégories de produits de grande consommation et livre les grandes tendances. Une conclusion s’impose : cette année, la saison commerciale des produits « estivaux » tarde à démarrer.
Avril 2011 et avril 2012 : le grand écart
Le mois d’avril 2011 a été marqué par une météo exceptionnellement douce, se traduisant par des records historiques de températures, le mois d’avril 2012 par contre s’est montré moins clément une chute des températures moyennes nationales allant jusqu’à 7°C, par rapport à avril 2011.
Les produits qui ont le plus bénéficié de la météo sont : les fromages à consommer chaud (jusqu’à +91,2% semaine 16), les soupes potages (jusqu’à +65,8% semaine 16), les légumes secs (jusqu’à +21,8% semaine 16) et les soins spécifiques (jusqu’à +32,7% semaine 15).A contrario, ceux qui en ont le plus pâti sont : les insecticides (jusqu’à -62,1% semaine 16), les saucisses fraîches rayon frais (jusqu’à -41,8% semaine 16), et les glaces (jusqu’à -25,7% semaine 16).
Les produits qui ont le plus bénéficié de la météo sont : les fromages à consommer chaud (jusqu’à +91,2% semaine 16), les soupes potages (jusqu’à +65,8% semaine 16), les légumes secs (jusqu’à +21,8% semaine 16) et les soins spécifiques (jusqu’à +32,7% semaine 15).A contrario, ceux qui en ont le plus pâti sont : les insecticides (jusqu’à -62,1% semaine 16), les saucisses fraîches rayon frais (jusqu’à -41,8% semaine 16), et les glaces (jusqu’à -25,7% semaine 16).
Pour les industriels et les distributeurs, il devient impossible de prévoir le démarrage, le pic et la fin de la saison commerciale des produits météos-sensibles en se basant uniquement sur les ventes de l’année passée ou celles des trois dernières années. Et pourtant, plus de 180 catégories de produits de grande consommation sont météo-sensibles, soit 60% des 305 analysées par CLIMPACT. C’est un fait, 70% de l’économie est météo-sensible. La grande consommation, la distribution, le textile, l’énergie, l’agriculture, le transport, l’assurance, le tourisme, les loisirs ou encore la santé sont des secteurs économiques sensibles aux fluctuations météorologiques. Ainsi les franchises de restauration rapide ont dû adapter leurs cartes : plus de soupe et de produits à réchauffer et moins de salades. Les franchises mode ont réaménagé leur espace et remis au premier rang la collection demi-saison. Epargnées par le phénomène, les franchises de services, les franchises de conseil ainsi que les franchises immobilières. A noter que les franchises de cuisine et les franchises meubles ont vu leur fréquentation augmenter légèrement ; quand il ne fait pas beau dehors, on se concentre sur l’aménagement intérieur.
La Business Intelligence Climatique : Un outil d’aide à la décision
La Business Intelligence Climatique est un outil d’aide à la décision pour permettre aux entreprises et aux collectivités territoriales de mieux gérer les enjeux liés aux fluctuations météorologiques sur leurs activités. La Business Intelligence Climatique permet aux responsables de la stratégie d’entreprise d’avoir une vue d’ensemble à court, moyen et long terme de l’impact de la météo et du climat sur leurs activités et développement.
La Compétitivité Climatique aide les entreprises à mieux gérer les enjeux liés aux fluctuations météorologiques sur leurs activités. Elle représente pour tous les départements de l’entreprise : administrations et finances, marketing, vente, supply chain et les ressources humaines un nouveau levier de performance
La Compétitivité Climatique aide les entreprises à mieux gérer les enjeux liés aux fluctuations météorologiques sur leurs activités. Elle représente pour tous les départements de l’entreprise : administrations et finances, marketing, vente, supply chain et les ressources humaines un nouveau levier de performance
Les conditions climatiques sont souvent un facteur aussi important que la hausse des prix ou l’évolution du pouvoir d’achat dans l’influence sur le comportement d’achat du consommateur. La météo ouvre de nouvelles opportunités, à condition de disposer des bons outils et services pour analyser et anticiper son impact. La Business Intelligence Climatique s’inscrit dans la stratégie des entreprises pour leur permettre de gagner en performance et en compétitivité.