Le hard discount, après une ascension fulgurante à ses débuts, a perdu des parts de marché face aux réseaux de grande distribution qui ont su s’aligner sur les prix du hard discount en développant une gamme premier prix et des MMD (marque de distributeur).
Face à ce phénomène et pour contrer la concurrence, Aldi et d’autres comme Lidl ont intégré des marques nationales dans leur référencement et ont opté sur une communication autre que le prix.Quant aux magasins, certains changent de visage au point de ressembler à un supermarché classique. Découverte d’un magasin Aldi revu et corrigé.
Un magasin hardiscount avec tous les codes du supermarché classique
En plus l’offre commerciale fait la part belle aux grandes marques -ce qui avait été amorcé depuis quelques années avec Coca-Cola-. On peut trouver aujourd’hui dans presque tous les rayons au moins une marque nationale connue même si le nombre de références est bien plus limité que dans un supermarché traditionnel.
Mais ce n’est pas tout : On peut découvrir aussi une offre snack avec hamburger, salades, saucisses, boissons… après les caisses, un distributeur de café, des toilettes et une table à langer. Tout ce qu’il faut pour que le client se sente bien. En bref, à s’y méprendre, un supermarché comme on les connaît depuis 30 ans. C’est donc, un nouveau virage pour ces entreprises, qui certes continuent à progresser mais cherchent aussi à évoluer sur un créneau moins bas de gamme afin d’attirer une clientèle qui n’avait jamais mis les pieds dans un magasin « hard discount !
Une stratégie qui semble des plus payantes
Une stratégie payante puisque toujours selon des informations du magazine de décembre, Aldi a battu tous ses records de chiffres d’affaires au premier semestre 2016. Des tests donc probants et qui assurent encore un bel avenir au hard discount nouvelle version surtout en Allemagne et au Royaume Uni où son implantation est en plein essor.