Dans la première phase du cycle du produit celui-ci doit utiliser le plus souvent des matières d’origine naturelle, de l’eau et de l’énergie. On s’oriente aujourd’hui vers l’utilisation de matières faciles à extraire, non polluantes, voire même renouvelables. On facilitera par ailleurs le recyclage ou la réparation du produit. Dans les pays développés les emballages génèrent de nombreux déchets ménagers, il est donc intéressant de réduire leurs volumes ou leurs quantités, en les concentrant davantage par exemple les lessives et détergents font actuellement un effort dans ce sens. De même on souligne l’intérêt qu’il y a à optimiser les chargements et les transports vers le lieu d’acheminement.
L’encouragement à la consommation a également un effet qui peut être néfaste : on tente de revenir à une politique d’utilisation plus longue du produit et surtout à prévoir qu’il laisse une trace la plus infime en fin de vie. Des matériaux recyclables ou bio-dégradables sont en harmonie avec cette politique de respect de l’environnement. Quelques exemples marquant : un bloc d’éclairage sécurité à ballast électronique limitant la consommation à 0,6 watts au lieu des 7 watts habituels, un économiseur d’eau réduisant de 40 % le volume par introduction d’air dans le débit ou un siège recyclable à 99 % et adaptable à la plupart des utilisateurs…. Celui-ci dénommé Think pèse à peine 15 Kg, est facile à manipuler et moins lourd à transporter que ses collègues de bureau. Il a été récompensé par le prix Entreprises et Environnement 2004.
Dominique Deslandes