Même s’ils reconnaissent leur utilité à moyen terme, les commerçants savent bien que des travaux dans leur rue sont synonymes de perte de chiffres d’affaires. Il faut pourtant se faire une raison. Le commerçant ou l’artisan ne peut rien contre ces travaux décidés par des instances étrangères à ses intérêts directs.
Il y a pourtant des moyens de ne pas subir trop durement les méfaits des marteaux-piqueurs et pelleteuses et d’agir.
Profiter des travaux pour s’organiser
D’abord en s’informant. Il vaut mieux prévenir que guérir. Connaître plusieurs mois à l’avance la date d’un chantier important permet d’anticiper. Ces renseignements se trouvent souvent à la mairie.
Ensuite s’unir. En rassemblant tous les commerçants concernés. A plusieurs, les idées sont plus nombreuses. Pourquoi ne pas en profiter pour réactiver une association et créer des animations spécifiques ?
Enfin, préparer l’indemnisation d’après-chantier en constituant un dossier précis sur les difficultés rencontrées à cause du chantier : comparatif des chiffres d’affaires des années précédentes, photographies, témoignages, etc.
Il sera peut-être possible de demander réparation auprès d’une commission ad hoc si le préjudice est démontré. Dans le cas de tramway par exemple, ce sont souvent les collectivités qui vont au devant des commerçants pour les informer et leur expliquer comment préparer cette période difficile et se faire indemniser.
Penser à souscrire une assurance. Pour en savoir plus, lisez cet article Protégez votre franchise en souscrivant une assurance perte d’exploitation
