Equilibrer les zones d’offres commerciales
Pour réussir, Un partenariat équitable entre les secteurs privés et publics est nécessaire. Les centre-ville ont besoin de se réinventer mais ne peut se faire sans modification plus ou moins importante des infrastructures immobilières qui pourraient faire l’objet d’expropriation et régénérer certains quartiers un peu « oubliés » tout en améliorant l’environnement économique de certaines zones. Le but : créer des quartiers dynamiques en recrutant de la main-d’œuvre locale, en faisant appel à des producteurs locaux dans des points de vente nouveaux par exemple.
Pour avoir des chances d’aboutir, l’urbanisme commercial doit selon Léon F Wegnez –directeur général d’Urbicom « maintenir, développer et faire coexister dans la zone considérée, à la fois des activités commerciales et des activités diverses liées à la vie sociale des personnes qui y vivent, y travaillent, y circulent,… » En effet, retrouver des commerces près de chez soi et qui plus est, bien intégrés dans l’environnement socio-économique est une problématique à résoudre par l’urbanisme commercial.
Exemple : comment éviter les déplacements en voiture pour faire ses courses. Les rues piétonnes commerçantes font partie des options avec un choix d’enseignes suffisamment large pour attirer toutes les générations (commerces spécialisés, équipement à la personne, café-restaurant.
A condition d’y accéder via les transports en commun ou des parkings publics voisins. d’où des infrastructures urbaines adaptées.
La mobilité et l’accessibilité aux commerces en ville dans un cadre convivial et respectueux du patrimoine architectural sont les grands défis des prochaines années pour l’urbanisme commercial.
D’après un article de Léon Wégnez dans la revue belge DA (Distribution d’aujourd’hui).