Et cet essoufflement se retrouve sur l’ensemble de la zone Asie avec les livraisons en provenance du Bangladesh ou de l’Inde qui ont, sur cette même période, enregistré elles aussi un léger recul.
Les explications à ce constat ? Un sourcing asiatique qui se tend ces derniers mois car plus lent, plus cher et moins compétitif ! Avec notamment une augmentation des salaires (+ 15 % en moyenne en Chine ou + 20 % au Bangladesh par exemple) et des producteurs qui augmentent donc leurs prix.
Ce recul marque pour les professionnels du secteur un tournant dans la structure des approvisionnements européens et met de nouveaux pays sur le devant de la scène, sans pour autant renverser la tendance. C’est le cas notamment de la Turquie, de la Tunisie ou du Maroc.
* La Chine totalise 42 % des importations en Europe.