Les ventes n’ont progressé que de 1,2 % en 2006 contre 3 % pour l’ensemble du marché sélectif de la parfumerie. En 2006, 9 ouvertures ont eu lieu mais cela ne suffit pas. Aussi Marionnaud double le budget dédié à la rénovation du parc en 2007. Sur les 560 magasins, 150 sont rénovés et intégreront certains éléments du nouveau concept. Celui-ci n’est pas totalement approuvé, il doit encore être testé dans deux magasins pilotes.
L’enseigne affine son assortiment. La bonne gestion de la carte de fidélité permet de soigner la sélection en fonction de la demande. Les marques exclusives prennent de plus en plus d’importance.
La révolution du back-office touche quant à elle à sa fin, en particulier pour ce qui concerne la rationalisation de la logistique. L’informatique poursuit son évolution avec Retalix, déjà utilisé par Carrefour et Tesco. Et Marionnaud développe un progiciel de gestion intégré qui gère l’approvisionnement et la comptabilité. Néanmoins, pas de centrale d’achat mondiale, les achats se font localement, de pays à pays.
Enfin l’enseigne veut continuer à enrichir ses équipes et recrute des personnels venus de la grande distribution.
Dominique Deslandes