Notre article évoque les effets pervers de bonne intentions. Il est tiré d’un article de l’Express.
Accès facile au crédit
Prenons l’exemple d’un jeune de 28 ans qui se voit accorder un prêt pour ouvrir une boulangerie. Ce jeune qui n’a aucune expérience et qualification dans le domaine présente à l’Ansej un certificat professionnel trafiqué et un devis établi par un fournisseur douteux. Il obtient alors la somme de 60 000€. Sans aucun contrôle des instances, ce jeune se lance alors non pas dans le pétrissage du pain mais dans l’achat vente voitures d’occasion venues d’Europe et dans un commerce de chaussures orthopédiques.
Un système attractif mais qui n’a pas porté ses fruits concrètement
La bonté de l’Etat a des conséquences !
La politique de l’argent facile était la solution pour occuper les jeunes et inverser la courbe du chômage en Algérie. Beaucoup pensent que l’État « jette l’argent par la fenêtre » sans se soucier de l’aboutissement concret des projets rendus possible grâce aux crédits. Il compte en effet sur les recettes des hydrocarbures qui assurent 97% des recettes d’exportations et les deux tiers des recettes budgétaires de l’État. Mais de nombreux experts donnent l’alerte en protestant que la rente des hydrocarbures diminue et qu’il faut sans tarder rééquilibrer les dépenses et arrêter de distribuer sans contrepartie productive.
Vu dans L’Express
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