Devenue incontournable dans de nombreux secteurs et dans la plupart des pays, que ce soit au Maroc ou en France, la franchise permet de bénéficier de l’expérience et de l’assistance d’entreprises aux concepts rentables et pertinents. Néanmoins, si se lancer dans la franchise comporte de nombreux attraits et offre une bien plus grande sécurité, il ne s’agit pas d’une assurance tout-risque. Le franchisé reste un entrepreneur indépendant, responsable de la réussite de son activité.
La franchise repose sur un contrat signé entre un franchiseur, qui a créé et testé un concept de magasin ou de services, et un franchisé, qui va ouvrir un commerce, monter une petite entreprise ou une agence de services sous l’enseigne du franchiseur.
Les avantages du contrat de franchise ?
Ils sont nombreux : un réseau qui pèse plus lourd face aux fournisseurs et concurrents ; des moyens d’imposer son image de marque grâce à des campagnes de promotion inaccessibles aux entrepreneurs indépendants ; la création, par le franchiseur, de nouveaux services, techniques et produits ; la mise à disposition d’un savoir-faire éprouvé et d’une assistance adaptée (formation du personnel, systèmes informatiques, techniques de marketing).
Ses contraintes ?
Ses contraintes ? Les engagements réciproques. Dans le cadre du contrat de franchise, chaque partie prend des engagements contraignants : d’un côté, le franchiseur accorde le plus souvent une zone d’exclusivité ou de priorité au franchisé, s’engage à le livrer régulièrement ou à sélectioner de bons fournisseurs, à apporter au franchisé une assistance utile et à faire connaître l’enseigne ; de l’autre, le franchisé s’engage à respecter un cahier des charges plus ou moins détaillé (méthodes de travail, horaires d’ouverture, image de marque) et à ne vendre que des produits et services fournis ou sélectionnés par le franchiseur.
Le franchisé prend également des engagements financiers
Le franchisé prend également des engagements financiers : il est en effet facturé par son franchiseur sous forme de droits d’entrée pour l’assistance apportée à l’ouverture et la jouissance du concept, puis, pendant la durée du contrat, il devra verser des royalties en contrepartie des services apportés et des participations au budget publicitaire national. Le montant de ces redevances varie d’un réseau à l’autre. Les droits d’entrée s’établissent entre 5000 et plus de 30 000 euros ; les royalties peuvent aller de 1 à 10 % du chiffre d’affaires.
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