Le droit d’entrée est précisé dans le contrat de franchise. Il est payé en tout ou partie lors de sa signature. Un droit d’entrée ne devrait pas être trop faible car cela entraverait le financement des actions de recherche et de développement du réseau et pourrait l’entraîner vers une relative stagnation. Il ne doit pas être trop élevé non plus car le franchisé doit pouvoir le rentabiliser.
Valeur du droit d’entrée
La plupart des franchiseurs prévoient un droit d’entrée identique pour tous, dans toutes les conditions et toutes les régions. D’autres en revanche modulent ce droit d’entrée selon la localisation et le potentiel de la zone de chalandise. Mais certains font varier le droit d’entrée avec le temps, l’ancienneté du réseau, la notoriété dont ils bénéficient, etc. Plus le réseau est connu, ancien et apprécié et plus le droit d’entrée a tendance à monter dit-on souvent mais ce n’est pas toujours vérifié. En fait il doit être fixé de manière juste pour que certains franchisés ne soient pas lésés et d’autres avantagés.
Le droit d’entrée peut correspondre en transparence à des rubriques détaillées : territoire, marque, assistance, par exemple. Il est parfois possible d’obtenir des versements en plusieurs fois : une partie à la signature du contrat et le solde à l’ouverture du point de vente.
En fait, il devrait être fixé en tenant compte des coûts réels que le franchiseur engage pour trouver et aider ses nouveaux franchisés. En France il est difficile de le fixer assez haut pour que le franchiseur prennent une marge dessus. Il devrait aussi être fixé pour que le franchisé puisse rentabiliser son affaire. Bref, ni trop, ni trop peu !
La rédaction vous conseille cet article : Quid du droit d’entrée dans la franchise ?