A l’heure de la mondialisation, les investisseurs étrangers sont de plus en plus intéressés par le modèle de commerce en franchise. Ils sont à la recherche d’une master franchise à implanter dans leur pays. Ils voient là la facilité d’un copier/coller d’une activité déjà éprouvée, ce qui est loin d’être toujours le cas.
Souvent séduits par un concept et de plus solides financièrement, ils pensent que tout est facile et ne mesurent pas les difficultés que devra affronter le franchiseur pour exporter son enseigne. En effet, indépendamment du concept adaptable ou pas, la route vers la réussite est semée d’embûches.
Très jeunes réseaux de franchise, abstenez vous !
Seuls les réseaux parvenus à maturité peuvent prétendre passer les frontières sans encombre. Maturité signifie que le concept aura été expérimenté, validé, standardisé sur une période de 3 à 8 ans suivant les cas. Le franchiseur qui veut se développer en propre à l’export devra avoir acquis une autonomie financière suffisante pour absorber les coûts engendrés par un projet d’exportation avec un retour sur investissement à long terme. A défaut, la master franhcise est moins coûteuse pour le franchiseur mais nécessite quand même un investissement.
Seuls les réseaux parvenus à maturité peuvent prétendre passer les frontières sans encombre. Maturité signifie que le concept aura été expérimenté, validé, standardisé sur une période de 3 à 8 ans suivant les cas. Le franchiseur qui veut se développer en propre à l’export devra avoir acquis une autonomie financière suffisante pour absorber les coûts engendrés par un projet d’exportation avec un retour sur investissement à long terme. A défaut, la master franhcise est moins coûteuse pour le franchiseur mais nécessite quand même un investissement.
En effet, la tâche n’est pas si simple : toutes les règles de fonctionnement de la franchise éditées pour la France devront être vérifiées, parfois adaptées et validées pour le pays d’adoption. Et cela prend du temps et nécessite des ressources humaines dédiée uniquement ou presque à l’export dans tous les secteurs : développement, logistique, administratif, juridique, financier, marketing, etc Le seul moyen de réduire cet investissement en temps et d’investir … un peu de temps…. pour étudier les marchés les plus similaires qui demanderont moins d’efforts.
Si le pays n’est pas francophone, il faudra établir une langue commune. Il ne peut y avoir d’interprétation des règles. La langue la plus usitée est l’anglais et d’excellents professionnels de réseaux auront des difficultés s’ils ne maîtrisent pas un minimum la langue de Shakespeare.
De plus, lorsque la machine est lancée, il est difficile de faire marche arrière sans y laisser des plumes.
De plus, lorsque la machine est lancée, il est difficile de faire marche arrière sans y laisser des plumes.
Enfin, il faut avant tout être conscient que certains concepts sont tellement ancrés culturellement dans un pays, qu’ils n’ont aucune chance de réussite passé les frontières. De plus, une bonne connaissance des infrastructures économiques du pays concerné est indispensable même si les investisseurs intéressés par votre franchise sont issus du pays.
Votre franchise est-elle exportable ? Pourquoi pas, à condition de bien mesurer les risques et ne pas se laisser influencer par les capacités financières des investisseurs étrangers. En effet, même si cela n’est pas à négliger, ce n’est qu’une partie de l’aventure.