Franchise sport et fitness
Le marché du fitness est en constant développement. Les Français sont de plus en plus à se maintenir en forme grâce au sport. Ils y consacrent de plus en plus de temps et d’argent .
En effet, les Français sont conscients de l’importance de leur santé et souhaitent faire de l’exercice pour se maintenir en forme. Les franchises de fitness, de sport, et autres ont encore de belles années devant elles. Malgré une période de crise entre 2000 et 2004, le marché s’est bien reprit et il ne serait donc pas étonnant que cette industrie soit encore en pleine expansion ces prochaines années.
La tendance vers le culte du corps est réelle. Que ce soit par souci de santé, pour combler le temps libre ou pour un mieux-être, les français redécouvrent la pratique du sport. Le secteur de remise en forme profite pleinement de ce penchant qui touche toutes les couches sociales et les consommateurs trouvent, sur le marché, une offre complète, diversifiée, flexible et adaptée à leur nouveau mode de vie.
L’évolution en nombre de création est constante, en 2007 il y avait 141 créations de centres et en 2011 il y en a eu 183 (Insee). Le secteur de la remise en forme emploie de 15 à 18 000 salariés et dégage un chiffre d’affaires entre sept cent millions et un milliard d’euros
Par définition, une salle de fitness ou de sport est un lieu public avec des équipements et des prestations destinés à l’amélioration de la condition physique. De nombreuses raisons motivent les hommes ou les femmes clients des clubs de remise en forme : lutte contre l’obésité, soulagement du mal de dos, combat contre le stress, détente, recherche de convivialité, etc.
Les équipements de ces salles permettent une grande variété de pratiques. On y trouve les activités classiques de musculation et de cours collectifs de gymnastique ou de danse, mais aussi des espaces cardio-training. En annexe beaucoup de diversification de services : sauna, massage, piscine, squash mais également tout un commerce spécialisé dans la vente des vêtements et accessoires de sports.
L’implantation des salles de sport est plus concentrée en milieu urbain. La zone de chalandise d’une salle de remise en forme serait d’environ 50 000 habitants (d’après le journal l’union Champagne Ardenne Picardie).
Les femmes représentent 54 % des consommateurs de fitness mais la clientèle des seniors est une tendance récente qui progresse régulièrement. Il y a environ 14 à 15 millions de français qui fréquentent les salles de remise en forme, mais seulement 1/3 d’entre eux sont inscrits de façon régulière.
Plusieurs types d’abonnement sont proposés, mensuel, trimestriels ou annuels. La cotisation annuelle moyenne serait de 318 en 2012. Certaines prestations annexes sont à la carte en plus du forfait, tel que thalasso, soins, etc.
Le matin la fréquentation des clubs est composée de personnes sans emploi, le midi par du personnel de bureau, le soir par les habitants de proximité. L’après-midi est le moment creux de la journée. Les mois de juillet et d’août sont délaissés au profil d’activité en extérieur.
On voit apparaître des salles avec des critères bien définis. Il y a des salles réservées aux femmes, d’autres à des activités douces, d’autres encore à la relaxation. Mais, peut-être est-ce une conséquence de la crise financière actuelle, le concept qui fait de plus en plus de bruit est celui du low-cost. Certaines enseignes de franchise en ont fait leur tendance comme la
franchise Fight’ness Gym qui appartiennent tous deux au groupe Moving. Pour combler les plus faibles revenus de ces offres low-cost, il faut développer en parallèle des services optionnels payants.
La clientèle est de plus en plus exigeante. Dans son club de fitness, elle demande, en plus de la remise en forme, de l’esthétique, de la kinésie, de la diététique et même de la coiffure. Sont appréciés également les saunas, les hammams et les spas. Des métiers annexes voient également le jour, tel que le coaching.
Dans le domaine du sport et de la fitness, faire partie d’un réseau (de franchise ou autre) est une force et les salles en franchise ont plus de facilités pour s’implanter surtout en province. Le réseau permet de mieux rentabiliser son investissement grâce à la notoriété de l’enseigne choisie, à l’assistance commerciale et technique et la transmission du savoir-faire. D’après le magazine je suis entrepreneur’, les réseaux détiendraient la plus grande part du marché et les indépendants isolés tenteraient de rejoindre des réseaux.
Ouvrir une salle en indépendant contraint à plus de limites, dans la taille de la salle, dans l’investissement des équipements. Il faut aussi plus de temps pour « apprendre », commercialiser et rentabiliser son investissement. C’est pourquoi de plus en plus de futurs entrepreneurs se tournent vers des franchises de sport / fitness dans le but d’avoir un concept déjà bien rôdé.
Avant l’ouverture d’un centre de fitness, certains critères doivent être bien étudiés. Il faut s’assurer du niveau social des habitants de la zone de chalandise et adapter les prix en conséquence. Bien prendre en compte également la concurrence possible. Dès la conception du projet, une étude de rentabilité est indispensable.
Il ne faut pas hésiter à proposer un concept nouveau, en plus des activités classiques. Une des clés de la réussite est le service proposé, d’où l’importance de savoir bien s’entourer d’une équipe compétente capable d’accueillir et d’accompagner professionnellement la clientèle. Il est tout aussi important d’offrir des services de proximité, une bonne flexibilité des horaires et des programmes sur mesure (1/2 heure, heures).
Le choix du matériel proposé à son importance et surtout son état de propreté qui rassure la clientèle.
Dans la remise en forme les SARL ou EURL sont les plus répandues. Peu ouvrent en nom propre ou en SA ou SAS. Les clubs de sport et de fitness doivent s’intégrer à la convention Collective ELAC des espaces d’attractions, culturels et de loisirs. Deux mois avant la mise en exploitation, une déclaration d’ouverture doit être faite auprès de la DDCS et une déclaration de recensement d’équipements sportifs doit être effectuée, dans les trois mois suivant l’ouverture.
La gestion dun centre de fitness (franchisé ou indépendant) n’exige pas du chef d’entreprise des diplômes précis. Mais il faut des aptitudes pour réussir. Il faut savoir recruter et manager le personnel adéquat et avoir un grand sens commercial.
Avant l’ouverture, il est nécessaire de préciser à la préfecture, les activités du futur club. Suite à cette déclaration, La DDJS (Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports), visite les locaux avant la délivrance de l’autorisation d’exploitation.
Mais par contre, le personnel qui encadre des activités, les coaches, entraîneurs ou autres animateurs ou moniteurs doivent tous être titulaires d’un diplôme d’état (Ioi 84-810 du 16/07/84 et du 13/07/92) pour exercer dans les salles de sport et d’une carte professionnelle renouvelable tous les ans. Les diplômes et les cartes professionnelles du personnel doivent être affichés et visible à l’intérieur de l’établissement dans lequel les encadreurs exercent.
Comme pour tous les locaux ouverts au public, le règlement et le respect des normes de sécurité contre les risques d’incendie doivent être respectés. Ces règles de sécurité concernent les matériaux de revêtement, le mode de chauffage, les moyens d’extension ou le système d’alarme.
Il n’y a pas de normes spécifiques pour les salles de gymnastique, mais il y en a pour certaines activités. Pour les cours de danse, le sol doit être non glissant et souple. Pour la pratique des arts martiaux les tapis doivent avoir 3,50 mètres de large et une surface minimale de 25 m².
Les règles d’hygiène définissent deux types de normes : le débit d’air neuf doit être de 7 litres/seconde (6 en piscine), et les équipements sanitaires doivent être proportionnels au nombre d’usagers, par tranche de 40 personnes il faut 2 urinoirs, 2 WC, 2 cabines individuelles et une salle de douches collectives.
Par prévention, en cas d’accident, chaque établissement doit posséder une trousse de première urgence et un moyen de communication pour appeler les secours (les n° de téléphone des organisations de secours doivent être lisiblement affichés).
Il y a quatre administrations différentes qui sont habilitées à contrôler les clubs de sport :
– La DDJS veille au respect des normes techniques et aux obligations de diplômes détenus par le personnel de l’établissement.
– La DDASS (Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales) chargées du respect des règles d’hygiène.
– La DDCCRF (Direction Départementale de le Concurrence de la Consommation de la Répression des Fraudes) a en charge la surveillance de toute la commercialisation.
– La Commission Départementale de la Protection Civile a pour mission de veiller au respect des règles de sécurité contre l’incendie.
En règle générale, doivent être obligatoirement affichés dans chaque établissement : les prix TTC des prestations fournies, les copies des diplômes et des cartes professionnelles du personnel encadrant les activités, les normes de sécurité et d’hygiène, l’attestation d’un contrat d’assurance, et le tableau d’organisation des secours.
Fiscalité : Dans le secteur du sport et du fitness, le taux de la TVA appliquée est de 19,6 %.
La plus grande difficulté des métiers du sport et du fitness est de fidéliser sa clientèle qui est très sensible à la concurrence, aux effets de mode, et aux équipements proposés. Le renouvellement du concept doit être constant et l’acquisition de matériel « nouvelle génération » est indispensable.
Les coaches privés, les centres de Thalasso et les associations sportives constituent la plus grande concurrence. Là encore, l’appartenance à une franchise de renom est un avantage non négligeable.
Les coaches privés, les centres de thalasso et les associations sportives constituent la plus grande concurrence. Là encore, l’appartenance à une franchise de renom est un avantage non négligeable.
La plus grande partie de l’investissement concerne les locaux et leur aménagement ainsi que les équipements sportifs. Il ne faut pas non plus négliger la partie publicitaire pour la notoriété de son centre et pour fidéliser la clientèle.
Pendant l’exploitation de l’activité, d’autres charges sont importantes, l’amortissement du matériel ou sa location et le coût du personnel. Il est important que le nombre des encadreurs soit suffisant pour satisfaire la clientèle, mais il faut aussi prendre en compte la rentabilité de l’établissement.
Au démarrage de l’activité (environ 3 mois) un fonds de roulement important est nécessaire, mais dès que la clientèle a signé les abonnements la trésorerie devient positive. Il arrive malheureusement que les exploitants confondent tiroir caisse et bénéfices et coulent leur affaire en achetant de belles voitures ou en faisant d’autres dépenses inconsidérées.
Pour aménager une salle de fitness il faut en moyenne 1 000 euros le m² (chiffres 2008). Une salle bien équipée doit comporter une vingtaine d’appareils. Une petite salle a une superficie d’environ 200 m².
Les centres de remise en forme low cost favorisent la démocratisation du fitness. D’après le magazine Profession bien-être, le low-cost offre le même matériel que le haut de gamme, ce qui est apprécié des consommateurs.
Le plus grand défi pour les clubs pratiquant des bas prix est l’entretien, et notamment le remplacement du matériel. Un bon matériel d’équipement sportif a une durée de vie n’excédant pas cinq ans. Pour fidéliser la clientèle, il ne faut pas faire l’impasse sur la qualité du matériel, les clients sont très bien informés sur les derniers modèles du marché et sur ce qu’ils peuvent trouver auprès de la concurrence. Pour combattre ce coût, un marché parallèle de reconditionnement du matériel est en train de se mettre en place.
Un signe que le fitness low-cost se développe : le Groupe Moving a créé Moving Express, club de fitness low cost qui vient renforcer Fitness Park, la grande enseigne de fitness low cost du réseau. Les salles y sont équipées de matériel en libre-service et offre la possibilité de suivre des cours interactifs sur écran vidéo.
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