Parmi les obligations des franchiseurs envers leurs franchisés, le transfert du savoir-faire apparaît comme l’engagement n° 1. Il nécessite assistance et formation.
Cette assistance doit être réelle et ne doit pas se limiter aux nouveaux franchisés Un savoir-faire évolue, se renouvelle et mérite d’être explicité clairement aux franchisés.
Les outils utilisés ?
Ils sont nombreux et souvent efficaces quand ils sont bien adaptés au coeur du métier du franchisé : des commissions et groupes de travail, des conventions, des comités consultatifs, un journal interne, une association de franchisés mais ces outils ne seront rien sans une bonne formation initiale appuyée sur un manuel de formation issu de l’expérience.
Tous les bons réseaux d’une certaine taille ont également mis en place des animateurs dont le rôle est de conseiller le franchisé sur toutes les questions liées au métier, au concept et aux process. Ils peuvent également émettre des recommandations sur des techniques de vente ou de merchandising, etc…
Mais attention à ne pas basculer dans l’ingérence : si le franchisé a droit à être formé, informé il ne doit pas être « assisté ». La franchise, en tant que système collaboratif doit garantir l’indépendance de son franchisé. Marc Lanciaux, avocat spécialiste de la franchise, membre du Collège des experts de la FFF, en définit d’ailleurs les limites : « L’assistance signifie que le franchiseur a un rôle de surveillance et de recommandations mais pas au-delà. »
Articles complémentaires :
La définition du savoir faire en franchise et comment le protéger.
Le savoir faire : une nécessité légale pour la franchise.
Vu dans l’Express Hors Série