1. Y aller en solo en restant maître à bord, en conservant la main mise sur l’application du concept mais en absorbant tous les coûts qui peuvent s’avérer vite budgétivore et chronophage.
2. La master franchise où la tête de réseau délègue à un tiers le droit de développer sa marque et son savoir-faire dans un pays via un master franchisé sensé connaître le pays et donc faciliter l’accès. Le risque réside dans le fait de voir s’échapper le contrôle et d’avoir une application du savoir faire et du concept très éloigné.
3. La joint venture qui permet d’avoir un peu des deux options : en créant une société avec un tiers et en gardant via l’actionnariat un contrôle sur le développement. Mais il faut bien savoir que cette solution, peu utilisée par les réseaux comporte certes des avantages mais aussi des inconvénients.
La joint-venture : un statut open !
Une joint-venture est souvent limitée dans le temps et peut être considérée comme une coopération de démarrage où les risques sont partagés et la gestion commune et conjointe. C’est souvent une simple structure juridique et parfois un contrat de collaboration dans le cas d’un projet court terme au lieu d’une société pour une coopération long terme. Compte tenu du caractère libre et choix, il est prudent, au-delà des apports de chacun, d’établir des clauses de restrictions dès le début.
Les clauses recommandées pour une joint-venture
Prévoir des clauses de retraits en cas de départ d’un partenaire, en cas d’événements extérieurs liés à l’économie ou la politique (parité de la monnaie par exemple) et définir clairement les moyens pour régler les conflits à l’amiable en désignant dès le départ un tribunal compétent.
Si cette option est loin d’être la première option des réseaux, elle présente des avantages certains. D’abord de pouvoir créer un réseau avec un opérateur local mais en gardant un contrôle en étant actionnaire de la société créée par la joint venture. Souvent le partenaire apporte les capitaux et le réseau de franchise un business model qui a fonctionné et fait ses preuves.
En tant qu’actionnaire de cette société, la tête de réseau cumule les redevances et les bénéfices engendrés par l’entreprise créée.
Pourtant les réseaux ont peu recours à cette forme de développement. Pourquoi ? à cause d’un problème de droit : il faut trancher quel pays choisir pour arbitrer en cas de litiges certains étant plus ou moins favorables à ce type d’association. De plus le caractère incorporel du savoir-faire peut être vampirisé par le partenaire qui copie le modèle suivant ses normes et le développe tous azimuts.