La chaîne Cinq à Sec a ouvert 2 pressings à Shanghai, moyennant quelques aménagements comme le changement de nom, une traduction d’une sorte de slogan » les 5 merveilleux du propre « .
Le système D est la clé de la réussite du teinturier français en Chine. Avec un investissement de 500 000 euros, un an de préparation et un commando de quinze personnes, il a commencé doucement : deux magasins fin 2005.
Forte d’une expérience internationale puisqu’elle est présente dans 30 pays, l’enseigne a tout naturellement mis le cap sur le géant asiatique. Le pdg a été convaincu par trois constats : d’abord l’entrée de la Chine dans l’organisation mondiale du commerce en 2001, la libéralisation des services et l’élévation du niveau de vie. Un patron local a rapidement été recruté, en contact permanent avec le siège. Jérôme Cambounet est l’homme qui convient, 26 ans, diplômé de l’ESCP, il conseillait les entreprises françaises désirant s’implanter à Shangai. Il a juste fallu qu’il apprenne le métier.
Mais son carnet d’adresse a permis de trouver le fameux » sponsor » nécessaire pour s’installer en Chine. Après avoir modifié le nom, il fallait ensuite chercher l’emplacement. L’entrepreneur a choisi de s’installer dans un nouveau quartier d’affaires fréquenté à 40 % par des étrangers et à côté de l’hyper Auchan de Yangpu, un quartier populaire. Une petite équipe a été recrutée et quelques affiches apposées sur les vitrines des deux magasins pour dénicher les repasseuses. Les salaires sont un peu supérieurs à ceux de la concurrence afin de s’assurer leur fidélité et les horaires sont adaptés à l’environnement local avec une ouverture 7 jours sur 7.
Vu dans Management – Novembre 2005
