S’il est sûr que beaucoup de critères sont communs entre un candidat à la franchise et un indépendant – l’apport personnel minimum et le business plan bien étayé- Il n’en reste pas moins vrai que la franchise rassure les organismes de crédit.
La franchise : une formule qui a fait ses preuves
Au-delà de la réputation, les banquiers vont être plus confiant dans l’extrapolation chiffrée faite par le candidat sachant qu’elle aura été validée par la tête de réseau en se basant sur des unités similaires qui ont déjà montré leur solvabilité. Les banquiers sont aussi conscients qu’un candidat à l’entreprenariat en solo aura plus de difficultés à pérenniser son entreprise qu’un franchisé qui bénéficiera dès le début d’un savoir-faire, d’une aide au démarrage et d’un suivi pendant toute la durée du contrat.
Ajouté, à cela que pour l’équilibre des finances du franchisé, un franchiseur pourra avant même le banquier, accorder des délais de paiement (sur la fourniture des produits par exemple) en cas de difficultés passagères (attention, seulement lorsqu’il s’agit d’un problème ponctuel et non lié à la gestion de l’entreprise par le franchisé, franchiseur et franchisé étant deux entités juridiques indépendantes).
Un dossier qui tient compte des spécificités de la franchise
Plus généralement, ils peuvent facilement se renseigner sur le nombre de franchisés du réseau, le turn over, la situation financière du franchiseur, la situation géographique des implantations, etc des informations qui le conforteront (ou non) pour financer un projet.
Un dossier de franchise comporte des éléments spécifiques : le Dip ( Document d’Information Précontractuelle) qui doit donner les informations sur la solidité financière du franchiseur, le marché, puis le contrat de franchise qui indique entre autres comment se rémunère le franchiseur et à hauteur de combien (les droits d’entrée, les redevances d’exploitation et publicitaire ; etc) donc les charges du franchisé. Enfin le business plan accepté par le franchiseur donc rassurant pour le banquier.
Apport personnel et expérience ou formation
L’expérience personnelle est souvent prioritaire pour une création en solo (se lancer dans un domaine qu’on ne connait pas du tout est risqué) mais l’est moins dans le cas d’une franchise, le candidat bénéficiant d’une formation spécifique pour l’activité qu’il va développer.