Comme pour tout projet de création d’entreprise, reste à trouver le financement qui transformera votre projet en réalité. En ces temps de crise, la tâche n’est pas toujours facile. Voici quelques éléments d’information qui vous permettront d’appréhender plus sereinement cette question.
La question des fonds propres
Vous devez estimer un apport personnel suffisant. Cela prouvera votre motivation et votre capacité à gérer… mais surtout cela rassurera les financeurs potentiels. Selon les secteurs d’activités et les franchises, cet apport représente souvent de 30 % à 50 % du coût du projet, mais la banque exigera parfois un minimum plus élevé.
Par fonds propres, on entend les capitaux propres, composés de ses apports personnels et de ceux de ses associés, ainsi que les primes ou subventions d’investissement éventuelles.
Plus précisément, dans le cadre d’une société, le capital social correspond aux fonds que des associés ont décidé de consacrer à l’entreprise de façon définitive et qui ne feront pas l’objet de remboursement. Ce capital social peut éventuellement être complété au fur et à mesure de la vie de l’entreprise. Il s’agit en fait de la part que les associés décident de laisser au sein de la structure.
Dans le cas d’une entreprise individuelle, on ne parle pas de capital social (il n’existe pas) mais de compte de l’exploitant. Celui-ci comporte les apports de fonds et, ensuite, les retraits effectués par l’exploitant.
La question des financements externes
En règle générale les emprunts doivent être diversifiés en fonction des besoins spécifiques : Emprunt pour financer le droit au bail et les travaux, souvent sur 7 ans ; emprunt à court terme pour financer la trésorerie et le fonds de roulement ; services divers comme les facilités de caisse, les découverts autorisés, l’escompte, etc. ; ou crédit-bail pour financer certains matériels (le crédit bail ou location avec option d’achat consiste en une simple location assortie d’une promesse de vente à l’issue de la période de location).
A noter qu’il est rare que les banquiers prêtent sans garanties. Le plus souvent il s’agit de caution personnelle, celle du candidat à la franchise ou celle de ses parents possédant des biens. Cette caution peut se limiter à des opérations déterminées mais peut également s’étendre à toutes les obligations de l’entreprise. En cas d’échec de l’activité, l’organisme prêteur obligera l’entrepreneur à rembourser avec ses moyens personnels.