Jean Samper / AC Franchise : Pouvez-vous vous présenter ?
L’enseigne propose depuis ses débuts une offre essentiellement basée sur le textile enfant (jusqu’à 14 ans) et la puériculture depuis 2012, avec un mélange des deux activités sur la même surface de façon à couvrir tous les besoins des jeunes parents: du jour où une femme tombe enceinte et a besoin de robes de maternité jusqu’au jour où son dernier enfant rentre dans l’adolescence ».
ACF : Concernant Prémaman, est-ce que la marque va être absorbée ou va-t-elle rester présente ?
ACF : Vous êtes passés de boutiques de centre-ville à des magasins plus grands en périphérie. Gardez-vous ces boutiques, les transformez-vous ?
Par ailleurs, pour les mamans avec les enfants, les poussettes… le retail est vraiment adapté à leur mode de consommation. Elles sont souvent en voiture et ce n’est pas un type de clientèle qui va trop en centre-ville ».
ACF : Quelles dimensions font vos magasins actuellement ?
Près de la moitié de notre parc va rester sur ce format-là. Par contre, pour les agglomérations de plus de 60 000 habitants, nous passons à des formats de 1500m² et au-delà de 200 000 habitants à des formats de 3000m². Avec toujours à l’intérieur du magasin, 500m² pour le textile et le reste pour la puériculture ».
ACF : Quel est le positionnement prix de l’enseigne Orchestra ?
ACF : Comment générez-vous du trafic pour les magasins ?
Le bonheur du marché de l’enfant c’est qu’un enfant ça grandit vite, surtout jusqu’à 14 ans. Les parents ont donc toujours besoin de venir en magasin acheter de nouveaux vêtements et c’est pour ça que notre Club répond bien aux besoins des parents ».
ACF : Jusqu’à quel âge accompagnez-vous les enfants ? J’imagine que les ados de 14 ans commencent à chercher un autre type de vêtements ?
J’ajouterais aussi que sur les vêtements de femme enceinte nous arrivons à capter des femmes qui ne le sont pas, grâce à des prix très intéressants avec la carte Club et des collections assez vaste ».
ACF : Quel est le type d’accord que vous proposez à vos franchisés ?
La commission-affiliation permet au partenaire de ne pas avoir à acheter le stock ni à gérer les invendus. C’est Orchestra qui se charge de tout. Nous avons également la particularité d’être associé à nos franchisés, dans quasiment tous les cas, selon la nécessité et suivant l’importance stratégique de l’emplacement.
Le but, c’est d’accompagner les partenaires sur des gros projets. Un magasin de 3000m² c’est plus de deux millions d’euros à aller chercher en banque! Ça limite les cautions de chacun de nos partenaires, ça nous permet de les accompagner et d’être intéressé à leur succès. Nous sommes dans le même bateau que nos partenaires ».
ACF : Quel pourcentage du capital social prenez-vous ?
Si on a un partenaire, qui à la base, n’a pas besoin de nous pour investir de telles sommes, il peut profiter de cette association pour avoir plusieurs magasins et limiter les risques auprès de la banque.
Le but de l’association est d’ailleurs de limiter les risques de chacun auprès des banques. Nous avons un stock qui peut monter jusqu’à un million d’euros en magasin, ce qui n’est quand même pas anodin pour Orchestra.
Cela nous permet également d’avoir un développement aussi soutenu parce que nos franchisés arrivent en banque avec un associé solide, ce qui change énormément la donne auprès des banques.
Contrairement à nos concurrents nous arrivons associés à nos partenaires avec un concept où nous mettons le textile et la puériculture ensemble. Un concept qui nous a permis d’arriver à un ratio au m² qui n’a rien à voir avec les enseignes concurrentes même pendant leurs plus belles années.
A titre d’exemple, le premier magasin que nous avons lancé sur ce concept faisant un peu moins de 3000m² de surface de vente faisait 7.5 millions d’euros de chiffres d’affaires dès la première année. Un CA qu’on ne trouve pas souvent dans le textile et encore moins dans la puériculture. Nous avons un tel choix en magasin que nous arrivons à casser l’effet d’internet sur la puériculture.
ACF : Combien de magasins avez-vous actuellement en France et combien d’autres souhaitez-vous ouvrir ?
Nous transférons actuellement quasiment la moitié de notre parc avec deux possibilités: soit de faire une extension à l’aide d’une cellule voisine soit de transférer, ce qui correspond à peu près à 150 magasins, avec encore une cinquantaine de créations possibles sur des villes comme Saint Malo, Besançon où nous n’étions pas présent même en textile et où nous allons ouvrir sur des surfaces de 1500 m², 2000 m²« .
ACF : Quel est l’avantage pour le candidat et pour vous de transférer cette succursale à un franchisé qui va prendre 60% ?
ACF : Qu’en est-il de l’encadrement, coûte-t’il moins cher puisqu’il y a moins de surveillance ?
Par contre, la grosse différence et le vrai apport des partenaires c’est leur exigence. Ayant mis de l’argent sur la table, c’est vrai qu’ils nous mettent la pression pour que nous évoluons, que nous apportions des nouveautés, que nous nous remettions en cause et fassions progresser le réseau.
L’autre intérêt d’avoir des franchisés est qu’ils vont nous apporter leur savoir-faire. Beaucoup de franchisés avec lesquels nous travaillons sont soit d’anciens directeurs de magasin, soit des chefs de rayon, soit des franchisés d’autres réseaux qui passent chez nous ou qui, en plus de leur réseau, font un magasin Orchestra ».
ACF : Est-ce que ce sont les mêmes propositions que vous faites en Belgique ?
Notre but est de, à minima, rester avec 50% de franchisés, mais pas tout le réseau en franchise puisqu’on aura toujours besoin de succursales pour tester et maîtriser notre parc et notre offre ».