Surtout après la loi Doubin du 31/12/89 certains réseaux ont eu peur de la sévérité croissante de la loi ou de la justice (et parfois de l’incompréhension de la justice aussi) et ont essayé une formule « light » comprenant moins d’obligations pour le « franchiseur ».
D’autres ont cru pouvoir échapper à l’obligation de transparence de la loi Doubin en parlant de partenariat au lieu de franchise. Il est aussi arrivé que des réseaux constatent que leurs adhérents potentiels n’aimaient pas le mot de franchisé et préférent celui de partenaire qu’ils trouvaient plus « valorisant ».
Mais les faits sont têtus. Pour qu’un réseau fonctionne, il faut une bonne marque, de bons produits et un vrai savoir-faire bien transmis et bien appliqué. Quant à la loi Doubin, elle s’applique quel que soit le nom donné au contrat.
En pratique, il n’existe donc aucune définition du partenariat sur laquelle il y ait accord large des professionnels et derrière un contrat de partenariat, il y a soit une franchise qui a choisi un autre nom pour des raisons marketing ou psychologiques, soit, à l’opposé, une formule « light » ce qui en veut pas dire mauvaise.
Jean Samper fondateur d’AC Franchise