Note d’AC Franchise ajoutée en 2015 : Hélas Monsieur Abderrahmane Belghiti a été peu épaulé et après son départ en retraite la FMF s’est délitée. La franchise a connu bien des problèmes au Maroc par manque de professionnalisme et de respect des contrats lesquels ont souvent été signés sans les lire.
Le marché marocain continue de se développer, il n’est pas encore mature car la franchise est récente comparée à d’autres marchés installés depuis 30 ou 40 ans. Nous avons encore le potentiel pour nous développer. Le marché de la franchise compte 2560 points de vente et a créé 25 000 emplois. Les secteurs d’activités qui ont connu le succès sont principalement l’habillement et la lingerie qui représentent 29% des réseaux, puis la restauration rapide et à thème qui représentent 7 à 8%, l’ameublement 6% et la chaussure 5%. Ceci étant, il y a encore une soixantaine d’activités qui sont entre 1 et 2%. Ceux qui ont connu moins de succès sont ceux des services à la personne et à l’entreprise. Ils ont du mal à se développer car le marché ne s’y prête pas encore. Pourquoi ? Parce qu’il y a encore du personnel de maison, beaucoup d’artisans et beaucoup d’informel. Donc ces franchises structurées ont du mal à trouver leur place parce que l’environnement n’est pas adapté.
Le marché s’est développé au départ grâce aux enseignes étrangères qui sont françaises à 42% , 12% sont d’origine américaine, 8% espagnoles et 7% italiennes. Ces enseignes ont servi de locomotives grâce à leur notoriété et l’acceptation des consommateurs. C’est à la fois une force et une faiblesse : une force qui a permis de tirer la franchise assez rapidement et une faiblesse car cela n’a pas permis de développement de concepts marocains. Aujourd’hui, les concepts marocains ne représentent que 15% des réseaux mais les investisseurs choisissent la facilité qui est d’importer une franchise plutôt que de développer un concept local.