Pour une entreprise étrangère il est difficile de se lancer en Inde sans relais sur place. La première étape est donc de rechercher un partenaire local. Ici la spécialiste indienne vous conseille de contrôler sa solidité financière mais aussi son intégrité, en interrogeant par exemple ses clients et ses fournisseurs ou encore ses voisins.
En Inde beaucoup d’éléments sont informels, il est donc nécessaire d’établir des protocoles, par exemple pour se protéger contre la concurrence. Un investissement étranger ne peut rester dans le flou.
Le marché indien est ouvert aux investisseurs étrangers, mais ceci nécessite un accord administratif délivré automatiquement ou après autorisation gouvernementale. Il est possible que la part de l’investissement étranger soit limitée. Ainsi dans la distribution de marque la procédure est administrative et la limite de capital est fixée à 51 %. Certains produits, comme l’alcool, sont taxés à l’entrée dans le pays.
Concernant la localisation géographique, malgré une législation nationale, les Etats conservent beaucoup de prérogatives. Certains accueillent davantage et parfois se spécialisent. Par exemple le Chennai est devenu le « Detroit de l’Inde » pour l’automobile, le Penjab s’est spécialisé dans l’agroalimentaire ou le Bangalore et l’Hyderabad dans les nouvelles technologies
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